Archives de catégorie #ChallengeAZ

C… Couronne

À l’occasion du troisième jour de ce Challenge AZ, je reviens, comme hier, sur un sujet que j’ai déjà abordé sur une autre page, qu’il s’agit de remettre à l’honneur : la ferme de la Couronne.

Je vous parlais hier des Ets. Briquet-Romain, l’ancienne entreprise familiale. Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte d’une ancienne richesse familiale, une richesse qui date du seizième siècle. À cette époque, mon ancêtre François Simon Druesne a donné à son fils Simon, mon arrière-…-arrière grand-oncle une jolie ferme qui avait l’habitude, dit-on, d’accueillir les souverains de passage.

>> Je vous laisse découvrir la page où l’on parle de la Couronne en cliquant ici !

B… Briquet-Romain

Pour le deuxième volet de ce Challenge AZ, je voudrais parler d’une partie importante de l’histoire de ma famille : l’entreprise familiale.

On peut trouver un peu partout, dans la maison de mes parents, des objets variés, généralement métalliques, originaires des Établissements Briquet-Romain, l’entreprise familiale.

C’est en 1895 que l’un de mes ancêtres fonda cette entreprise. Première question : lequel ? Cela est encore à découvrir. En effet, si j’ai longtemps pensé qu’elle était le fruit du mariage d’Émile Briquet avec Clémence Romain, j’ai fini par me rendre compte que tous deux n’étaient pas encore mariés à l’époque ! Se seraient-ils rencontrés au sein de l’entreprise fondée par leurs pères respectifs, ou par Émile et le père de Clémence ? C’est bien possible. Seule la consultation d’éventuelles archives de l’époque me permettra de savoir qui étaient les responsables légaux de l’entreprise lors de la fondation de celle-ci. Reste à savoir où trouver ça !

À la fin de la vie d’Émile, l’entreprise passa à son beau-fils, mon arrière-grand-père, Désiré Druenne. De vieilles lettres qu’ils ont échangées font état de relations pour le moins explosives entre eux – dont il faudra que je parle dans un prochain article.

Enfin, de Désiré, ce fut mon grand-père Jacques qui hérita des établissements. Malheureusement, ceux-ci ne résisteront pas au choc pétrolier et en 1974, l’entreprise mit la clé sous le paillasson.

>> En savoir plus ? Lisez mon article sur le sujet !

A… Allez, c’est parti !

Pour la première fois cette année, je me lance dans le Challenge AZ proposé par Sophie Boudarel sur son blog la Gazette des Ancêtres. L’an dernier, ils étaient des dizaines à participer à ce défi, qui consiste à publier sur un blog, chaque jour (sauf le dimanche), tout au long du mois de juin, un article touchant de près ou de loin à la généalogie.

ACTES

Je ne vais pas dans l’originalité en entamant ce défi par un tel mot. On le sait, les actes (naissances/baptêmes, mariages, décès, entre autres) sont l’outil primaire de travail de tout généalogiste. Pourtant, en ce qui me concerne, s’il y a maintenant plusieurs années que j’ai commencé à étudier ma généalogie, il n’y a que relativement peu de temps que j’ai pris l’habitude de me servir de ces actes. Pourquoi ?

Lors de mes débuts en généalogie, je me suis surtout servi des connaissances de ma grand-tante en ce qui concerne mes ancêtres maternels. Après plusieurs dizaines d’années à leur recherche, elle en connaît un rayon en la matière et a donc pu me fournir de larges informations sur nos origines. Muni de cette solide connaissance de base, de tous ces noms et de toutes ces dates, j’ai, pendant plusieurs années, nourri ma généalogie exclusivement à partir des informations que je trouvais sur Internet au sujet des ancêtres qu’elle avait découverts, ou de ceux, du côté de ma grand-mère paternelle, que je trouvais dans un vieux rapport généalogique qui traînait dans ma famille depuis des lustres. En bref : rien de très passionnant. De plus, Internet restait bien muet sur mes ancêtres Druenne, dont je ne trouvais aucune trace susceptible de m’aider.

Un matin, je me suis dit qu’il en était assez. Il fallait que je découvre enfin qui étaient mes ancêtres Druenne ! J’ai alors pris mon courage à deux mains et ai essayé de trouver des relevés de registres. La plupart étaient privés… Et pas moyen de me servir des actes en ligne : je ne comprenais décidément pas comment y accéder. C’est après des mois d’incompréhension et de frustration qu’un généalogiste avec qui j’étais en contact m’a – enfin – fourni les liens, les fameux liens, vers les archives numérisées de l’État (belge) et vers celles de FamilySearch. Cette découverte est capitale dans l’histoire de mes recherches, car elle m’a permis de remonter d’un coup un bon paquet de générations !

Esponomist généalogie

De fils en père, je suis remonté jusqu’à un certain Jean-Baptiste Druenne, qui a épousé à Maurage (Belgique) le 25 juin 1747 une femme du nom de Marie Antoinette Bail. Dans leur acte de mariage, il est écrit que Jean-Baptiste est « natif de Foret »… Nouvelle grosse épine dans mon pied de généalogiste amateur. J’ai cherché, pendant plusieurs mois, où pouvait bien se trouver ce « Foret ». J’ai penché un moment pour Forest, une des communes de Bruxelles (mais si, vous connaissez : c’est près de Molenbeek !). Ce à quoi je n’avais même pas pensé, c’est qu’il pouvait très bien s’agir d’un village français ! Aiguillé par un groupe de généalogistes amateurs comme moi, j’ai enfin découvert Forest-en-Cambrésis. J’y ai découvert bien des choses… Mais cela est une autre histoire.

En un mot : sans les actes, j’en serais toujours à recopier des arbres Généanet (non, non, ne me frappez pas !).

ARCHIVES

Par « archives », j’entends ici les archives familiales, les précieux documents qui s’accumulent au fil des générations dans certaines familles. J’ai la chance d’avoir pu hériter de plusieurs caisses de photos et autres documents intéressants qui, pour mon plus grand bonheur, n’ont pas encore toutes été triées ! J’ai déjà pu y découvrir, outre de nombreuses photos dont je parlerai dans un prochain article, des documents faisant état des relations pour le moins tendues entre mon arrière-grand-père et son propre beau-père au sujet de la tenue de l’entreprise familiale, que le premier avait héritée du second. J’ai aussi trouvé les lettres de vœux envoyées par mon arrière-grand-mère à ses parents au cours de sa petite enfance à l’occasion du Nouvel An, ou encore celles échangées entre mon arrière-grand-père et son ami, Marcel Hecq, qui deviendrait un jour un poète wallon renommé. Diplôme de primaires de mon arrière-arrière-grand-père, lettre d’amour de son père, et bien d’autres documents encore que je vous ferai découvrir – à l’exception bien entendu des documents que je juge trop personnels pour être publiés, et qui arrivent peu à peu sur la partie privée de ce site.

AVENIR

Une notion qui est selon moi trop souvent oubliée par les généalogistes, c’est celle d’avenir – j’entends par là, dans ce contexte, l’avenir de notre généalogie. Pourquoi faire des recherches si, dans trente ou quarante ans, elles n’existent plus ? Il est capital, afin que tout le travail que nous effectuons ne soit jamais plus perdu, jamais plus oublié, que nous nous débrouillions pour le rendre accessible. Le but n’est ni de l’imposer à notre famille, ni de leur cacher ce que nous savons ; il faut que chacun, dans la famille, puisse savoir où trouver les informations généalogiques dont il pourrait vouloir s’informer un jour. Comment ? Par autant de moyens que possible :

  • Arbres en ligne
  • Archives et photos numérisées et stockées sur le Cloud
  • Site web familial connu de tous, avec une partie privée si nécessaire
  • Sauvegardes sur disques durs externes
  • Rapports généalogiques imprimés

Permettez-moi d’insister tout particulièrement sur ce dernier point. En effet, si avoir un site web permet à tous d’accéder aux données, nul ne sait ce qu’il adviendrait si un crash mondial survenait, ou si certains services web mettaient la clé sous le paillasson. C’est pourquoi rédiger et imprimer des rapports aussi complets que possible sur nos découvertes est vraiment très important. Je ne compte pas la valeur des rapports de ce type qui me sont parvenus… C’est un de mes projets que de réaliser un tel rapport. Ce sera un boulot monstre : arbres généalogiques, photos, archives, actes, histoire de la famille, etc. Tout (ou presque) doit tenir en quelques centaines de pages à peine. N’oublions pas, en ce qui concerne les archives, que ce qui encombre trop est plus susceptible de se retrouver à la poubelle lors d’un déménagement ou d’un décès : sauvegardons et classons tout, soyons organisés, pour que notre histoire ne (re)tombe pas dans l’oubli !