Les Druesne de Bousies

Bienvenue sur la page des Druesne de Bousies, dans le Nord (59). Dans le cadre d’une recherche généalogique de grande ampleur sur la famille Druesne, seront résumées ici les informations rassemblées au sujet de cette branche de Druesne. Si vous disposez d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à me contacter.

Dernière mise à jour : Janvier 2020

Le village de Bousies se trouve entre ceux de Croix-Caluyau, Fontaine-au-Bois, Forest-en-Cambrésis, Poix-du-Nord, Robersart, et Vendegies-au-Bois, à l’orée de la forêt multiséculaire de Mormal. Etabli sur des terres déjà occupées à l’époque mérovingiennes (le nom Bousies signifierait « domaine de Bultso »), Bousies possédait déjà une famille seigneuriale à l’aube du 11ème siècle[1].

Ce n’est pas une, mais deux branches de Druesne que l’on trouve à Bousies lorsque les registres paroissiaux commencèrent à y être tenus de manière durable : celle issue de Michel Druesne et Anne Pierchon, et celle issue de Jean Druesne et Thérèse Denis. L’éventuel lien de parenté entre Jean et Michel est inconnu ; ils pourraient avoir été frères, mais rien ne permet de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse. Ces deux couples font de Bousies un des plus anciens foyers de Druesne, Michel étant né vers 1630.

Branches principales

La branche Druesne-Pierchon

Le 3 mai 1688 est enterré à Bousies un certain Michel Druesne, âgé « d’environ 58 ans » (ce qui le fait naître vers 1630) et époux d’Anne Pierchon. Le couple eut au moins quatre enfants : deux filles et deux garçons. Les deux fils, Jean-Pascal et Antoine, épousèrent respectivement Antoinette Boucher et Marie Villain, dont ils eurent respectivement au moins sept et un enfants.

Descendance directe de Michel Druesne et Anne Pierchon

La branche Druesne-Denis

À la même époque, on trouve à Bousies un certain Jean Druesne, époux de Thérèse Denis, tous deux nés vers 1640. De leurs cinq enfants (au moins), seule la descendance de l’un de leurs fils est connue à ce jour : il s’agit d’André, né à Bousies le 7 janvier 1680 et décédé à Bousies le 4 mars 1728. Celui-ci, époux d’Anne Jeanne Cousin, eut en effet au moins cinq enfants à son tour : Marie Jeanne (°1711), épouse de Charles Denise, Pierre (1715-1743), André (1719-1750), époux d’Adrienne Caniez, Jean-Baptiste (?-?) et Jeanne (?-?).

Descendance directe de Jean Druesne et Thérèse Denis

D’aucuns prétendent qu’André Druesne, époux d’Anne Jeanne Cousin, serait décédé le 1er octobre 1741. Cela est faux, comme le prouve cet acte de décès trouvé dans les archives de Bousies.

Acte de décès d’André Druesne, daté du 8 mars 1728 dans les archives de Bousies

Faits et individus remarquables

Un soldat de l’armée d’Orient

Né le 29 mai 1833 au Quesnoy, Jean-Baptiste Druesnes était le fils de Casimir Joseph Druesnes (Salesches 1787 – Le Quesnoy 1867) et Aimée Joseph Prévost (Le Quesnoy 1794 – Sepmeries 1854). Il était, semble-t-il, le huitième de dix enfants, né près de vingt ans après sa sœur aînée (Aimée, née le 28 décembre 1813) et deux ans avant son frère cadet (Victor Joseph, né le 17 novembre 1835).

A l’âge de vingt-deux ans, Jean-Baptiste est déjà engagé dans l’armée d’Orient, alors en campagne sous les ordres de Napoléon III contre l’empire russe pendant la guerre de Crimée, en tant que fusilier du trentième régiment de ligne[2]. Le 4 janvier 1856, il est amené à l’infirmerie de la troisième division du deuxième corps de cette armée. On ignore de quel mal il souffrait – probablement le choléra, qui décima des armées entières pendant ce conflit. Le 15 février suivant, il est évacué à Constantinople (désormais Istanbul) pour y recevoir de meilleurs soins ; il y arriva six jours plus tard, le 21 février, où il est enregistré à l’hôpital militaire de l’université de la ville sous le nom de « Drouin »[3]. Hélas, le 4 mars, il succomba.

[1] Wikipédia, « Bousies ».

[2] Il portait le matricule 4471.

[3] Le 16 novembre 1858, lorsque François-Cassius Buffet, officier d’administration et chef du Bureau des recherches du service des hôpitaux de l’armée d’Orient, rédige une note qui sera recopiée telle quelle dans le registre d’état civil du Quesnoy le 30 décembre de la même année, l’officier émet la supposition que Druesnes prononça mal son nom de famille en arrivant à l’hôpital de Constantinople, ce qui lui valut d’y être renseigné sous le nom Drouin.