Archive de l’étiquette Excel

N… Noms numériques

La numérisation et la mise en ligne de photos anciennes – ou moins anciennes – pose souvent la question de la meilleure manière de conserver les noms des personnes identifiées. Quand en plus les photos sont très nombreuses, le travail est d’autant plus fastidieux… Car si le/la généalogiste familial(e) sait identifier les différents ancêtres, ce n’est certainement pas le cas de toute la famille ! Alors comment faire ?

Je suis désolé si je vous déçois : je n’ai pas d’option-miracle. Au contraire : je suis encore en recherche. Voici quelques options que j’ai envisagées :

  • Pour les photos papier : C’est, dirai-je, le minimum. C’est le moins difficile, et, dans la mesure où les archives familiales sont en sécurité, c’est une option très durable. Mais bien entendu, la consultation n’est pas évidente, encore moins lorsqu’il s’agit de trouver les photos de l’une ou l’autre personne.
    • Pour les photos où peu de personnes sont représentées, une simple description au verso peut suffire. Malheureusement, cette option devient beaucoup plus difficile lorsque beaucoup de gens sont représentés sur les photos, ou lorsque les personnes ne sont pas suffisamment alignées pour qu’une simple description suffise. En plus, si on place la photo dans un album, il faut recopier toutes les légendes dans l’album puisque tous les versos des photos se trouvent inévitablement cachés.
    • Si la photo est dans un album, on peut dessiner rapidement à côté de celle-ci une ombre des différentes personnes présentes sur la photo, que l’on numérote avant de faire une liste avec des noms. C’est efficace, mais fastidieux quand il y a beaucoup de personnes sur la photo.
  • Pour les photos numériques : Incontestablement, la version numérisée des photos anciennes permet un classement (relativement) facile, une multiplication à l’infini, et bien entendu un partage et une consultation facilités. C’est surtout ici que la question de la meilleure technique de conservation se pose :
    • L’option la plus utilisée est celle de l’identification par métadonnées Picasa. C’est en bonne partie automatisé, certes, mais tellement fragile ! Il m’est déjà arrivé à plusieurs reprises de perdre des heures et des heures de travail à cause de la perte ou de la modification accidentelle d’une structure de dossiers ou des fameux fichiers « picasa.ini », qui contiennent toutes les informations que l’on encode au sujet de nos photos sur Picasa.
    • Il y a bien sûr la possibilité de la mise en ligne des photos sur Facebook, qui permet aussi une identification de visages. Mais en ce qui concerne les visages identifiés de personnes qui ne sont pas sur Facebook (bref, tous les ancêtres !), aucun moyen de retrouver facilement toutes les photos d’une personne. En plus, des questions de confidentialité se posent sans cesse.
    • Enfin, il est toujours possible – mais très laborieux, tant au moment de l’identification qu’au moment de la consultation – de tenir un fichier Excel croisant une colonne par photo et une ligne par personne. C’est un système plus « solide » que celui des métadonnées, mais bien plus lent et peu efficace.

Tant que je n’ai pas trouvé de meilleur système d’identification que les métadonnées Picasa, je conserverai ce système. Avec toujours la peur de perdre les photos en question, hélas… Si vous avez une idée, une proposition, n’hésitez pas !

J… Journal de recherches

Je suppose qu’il vous est aussi déjà arrivé, à vous qui faites des recherches généalogiques mais aussi à tous ceux qui ont déjà fait des recherches dans un tout autre domaine, de brasser tant et tant d’informations, de pages Web et de documents en tout genre, qu’on finit par dévier de son objet de recherche initial pour résoudre une autre question non moins passionnante que l’originale. C’est bien naturel… Mais souvent pas très efficace. Comment faire pour éviter ce genre de pertes de temps ? Je ne sais pas, moi… Pourquoi pas un journal de recherches ?

Quel contenu ?

Tenir un journal de recherches n’est pas bien compliqué et ne demande pas grand-chose, si ce n’est de se tenir à consigner précisément l’avancement de ses travaux. Seront toujours intéressants à noter :

  • La date de la recherche, qui permettra éventuellement de retrouver plus facilement une page Web consultée au moyen de l’historique de votre navigateur ;
  • L’objectif initial, assez précis pour qu’il soit possible de s’en souvenir précisément en relisant le journal plus tard ;
  • Vos principales découvertes, quelques conclusions, et/ou la référence de l’endroit où vous notez plus précisément les résultats (si vous ne le faites pas dans le carnet-même) ;
  • Les éventuelles questions qui se posent au cours de la recherche, les nouvelles idées qui ont surgi ;
  • Les sujets à approfondir, sur lesquels il vous faudra revenir plus tard.

Avec ces différents éléments, il vous sera plus facile de retrouver les informations que vous trouvez au cours de vos recherches. Ce journal deviendra pour vous le centre d’informations qu’il vous manquait !

Quel support ?

Tout dépend de vos préférences. Il peut s’agir d’un carnet classique, d’un classeur, d’un outil informatique prévu à cet effet ou encore d’un document Word. Il importe, de toute façon, que le support de votre choix soit bien organisé, de manière à ce qu’il soit facile pour vous d’y retrouver une information !

  • Le carnet est facile à emporter partout et n’a pas besoin de batterie pour fonctionner, mais il se perd et l’information n’est pas facile à y retrouver, d’autant plus lorsque, faute de place, les renvois se multiplient entre les pages et lorsque vous y insérez de nombreuses feuilles de papier ;
  • Le classeur permet d’intercaler facilement de nouvelles pages lorsque vous manquez de place, mais il prend beaucoup de place et s’alourdit rapidement ;
  • Le document Word pose le problème de nécessiter un ordinateur pour être lu et modifié. Il risque toujours d’être perdu, sauf bien entendu si vous utilisez Google Drive, Dropbox ou un autre espace de stockage en ligne. Il permet de retrouver facilement une information en y faisant une recherche par mots-clés ;
  • Les outils en ligne sont, à mon goût, une option extrêmement pratique. Ils sont faciles d’utilisation, souvent compatibles et synchronisés avec les différentes surfaces (ordinateur, tablette, téléphone), facilitent l’enregistrement de pages Web et le partage avec d’autres personnes. Parmi eux…
    • Evernote propose un classement des informations par notes, classées par blocs-notes et avec d’éventuelles étiquettes fonctionnant comme des mots-clés. Le service permet d’enregistrer des pages Web entières en l’état, des liens URL, ou toute autre information intéressante.
    • OneNote est l’outil de prise de notes de la suite Office (qui fait aussi Microsoft Word, Excel, etc.). Il s’agit d’un outil intéressant, utile et proposant les mêmes fonctionnalités qu’Evernote, en intégrant un bouton d’envoi par mail rapide d’une note. La structure du classement des notes est toutefois différente, proposant plutôt des intercalaires que des étiquettes, par exemple.
    • Google Keep n’a pas la même utilité que les deux outils précédents. Il s’agit, ici, d’élaborer des listes et de noter de petites choses à ne pas oublier, plutôt à l’image d’un mur de Post-It. L’application permet aussi d’enregistrer des URL en un clic, des images ou encore des enregistrements audio.

Bien entendu, de nombreuses autres options sont disponibles : faites appel à votre créativité, et laissez parler vos préférences. Pour ma part, je me sers de plusieurs outils de manière parallèle, selon l’information à classer.

Et vous, quels outils préférez-vous ? Des conseils à donner, à partager ?

Bonnes recherches !

EDIT : En terminant cet article, je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir réalisé aujourd’hui un article sur les journaux de recherche. Je vous invite à lire l’article de Brigitte sur le sujet et celui de Dominique – les deux sont très intéressants !