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Q… Se poser les bonnes questions

Je reprends ce Challenge AZ là où je l’avais laissé il y a quelques jours suite à une fin d’examens un peu difficile. J’ai donc un peu de retard à rattraper, c’est pourquoi cet article et les suivants seront un peu plus courts que d’habitude.

Aujourd’hui, je voudrais parler de l’art de poser des questions. Collectionner de « simples » noms, lieux et dates rend vite la généalogie lassante, à l’exception cependant des périodes où, comme moi en ce moment, on est sur le point de compléter une génération complète d’ancêtres ! Il est donc important d’apprendre à se poser des questions qui permettent à la fois de trouver des choses intéressantes et d’en savoir un peu plus sur la vie de nos ancêtres.

Je n’ai pas de méthode miracle à proposer pour poser les questions qui mènent aux trésors de la généalogie que nous rêvons tous d’atteindre un jour. J’ai cependant quelques conseils, issus de mon humble expérience personnelle…

  • Les bases. Les questions les plus basiques, qui peuvent déjà permettre de faire de belles découvertes, peuvent tenir en un tableau : quand est né l’individu ? Quel âge avaient ses parents ? Combien avait-il de frères et soeurs ? Est-il né au même endroit que ses parents, ses frères et ses soeurs ? Si non, pourquoi ? Est-ce loin des autres lieux de naissance relevés dans la famille ? Quel était le métier de la personne concernée ? En quoi cela consistait-il ?
  • Personnaliser les questions. Une fois les questions de base posées, s’intéresser plus précisément à l’individu dans sa singularité peut mener à de belles découvertes. Quelles sont les questions éveillées par les « questions de base » dont j’ai parlé plus haut ? Que s’est-il passé dans le village, la région ou le pays de l’individu pendant sa vie ou peu avant ? Cela a-t-il eu une influence sur ce qu’il a vécu ?
  • Varier les questions. Poser une même question peut se faire de bien des manières. Une même question peut être tournée de plusieurs façons, en amenant de ce fait des réponses parfois bien différentes ! Bien des éléments de la vie de nos ancêtres ne pourront se révéler qu’en se posant les bonnes question.
  • Être logique et se servir de tous les indices. De petites choses que nous connaissons peuvent parfois nous mener à de belles découvertes ! Mettre toutes les informations dont nous disposons à profit peut permettre d’aller loin dans la réflexion. À ce sujet, je vous invite à relire la section intitulée « La Lumerette » sur cette page.

Avez-vous d’autres conseils à proposer pour se poser les bonnes questions ?

J… Journal de recherches

Je suppose qu’il vous est aussi déjà arrivé, à vous qui faites des recherches généalogiques mais aussi à tous ceux qui ont déjà fait des recherches dans un tout autre domaine, de brasser tant et tant d’informations, de pages Web et de documents en tout genre, qu’on finit par dévier de son objet de recherche initial pour résoudre une autre question non moins passionnante que l’originale. C’est bien naturel… Mais souvent pas très efficace. Comment faire pour éviter ce genre de pertes de temps ? Je ne sais pas, moi… Pourquoi pas un journal de recherches ?

Quel contenu ?

Tenir un journal de recherches n’est pas bien compliqué et ne demande pas grand-chose, si ce n’est de se tenir à consigner précisément l’avancement de ses travaux. Seront toujours intéressants à noter :

  • La date de la recherche, qui permettra éventuellement de retrouver plus facilement une page Web consultée au moyen de l’historique de votre navigateur ;
  • L’objectif initial, assez précis pour qu’il soit possible de s’en souvenir précisément en relisant le journal plus tard ;
  • Vos principales découvertes, quelques conclusions, et/ou la référence de l’endroit où vous notez plus précisément les résultats (si vous ne le faites pas dans le carnet-même) ;
  • Les éventuelles questions qui se posent au cours de la recherche, les nouvelles idées qui ont surgi ;
  • Les sujets à approfondir, sur lesquels il vous faudra revenir plus tard.

Avec ces différents éléments, il vous sera plus facile de retrouver les informations que vous trouvez au cours de vos recherches. Ce journal deviendra pour vous le centre d’informations qu’il vous manquait !

Quel support ?

Tout dépend de vos préférences. Il peut s’agir d’un carnet classique, d’un classeur, d’un outil informatique prévu à cet effet ou encore d’un document Word. Il importe, de toute façon, que le support de votre choix soit bien organisé, de manière à ce qu’il soit facile pour vous d’y retrouver une information !

  • Le carnet est facile à emporter partout et n’a pas besoin de batterie pour fonctionner, mais il se perd et l’information n’est pas facile à y retrouver, d’autant plus lorsque, faute de place, les renvois se multiplient entre les pages et lorsque vous y insérez de nombreuses feuilles de papier ;
  • Le classeur permet d’intercaler facilement de nouvelles pages lorsque vous manquez de place, mais il prend beaucoup de place et s’alourdit rapidement ;
  • Le document Word pose le problème de nécessiter un ordinateur pour être lu et modifié. Il risque toujours d’être perdu, sauf bien entendu si vous utilisez Google Drive, Dropbox ou un autre espace de stockage en ligne. Il permet de retrouver facilement une information en y faisant une recherche par mots-clés ;
  • Les outils en ligne sont, à mon goût, une option extrêmement pratique. Ils sont faciles d’utilisation, souvent compatibles et synchronisés avec les différentes surfaces (ordinateur, tablette, téléphone), facilitent l’enregistrement de pages Web et le partage avec d’autres personnes. Parmi eux…
    • Evernote propose un classement des informations par notes, classées par blocs-notes et avec d’éventuelles étiquettes fonctionnant comme des mots-clés. Le service permet d’enregistrer des pages Web entières en l’état, des liens URL, ou toute autre information intéressante.
    • OneNote est l’outil de prise de notes de la suite Office (qui fait aussi Microsoft Word, Excel, etc.). Il s’agit d’un outil intéressant, utile et proposant les mêmes fonctionnalités qu’Evernote, en intégrant un bouton d’envoi par mail rapide d’une note. La structure du classement des notes est toutefois différente, proposant plutôt des intercalaires que des étiquettes, par exemple.
    • Google Keep n’a pas la même utilité que les deux outils précédents. Il s’agit, ici, d’élaborer des listes et de noter de petites choses à ne pas oublier, plutôt à l’image d’un mur de Post-It. L’application permet aussi d’enregistrer des URL en un clic, des images ou encore des enregistrements audio.

Bien entendu, de nombreuses autres options sont disponibles : faites appel à votre créativité, et laissez parler vos préférences. Pour ma part, je me sers de plusieurs outils de manière parallèle, selon l’information à classer.

Et vous, quels outils préférez-vous ? Des conseils à donner, à partager ?

Bonnes recherches !

EDIT : En terminant cet article, je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir réalisé aujourd’hui un article sur les journaux de recherche. Je vous invite à lire l’article de Brigitte sur le sujet et celui de Dominique – les deux sont très intéressants !