[1] Cette église fut construite en 1763 sur les ruines de celle qui fut brûlée en 1550 avec le village, pendant la guerre entre les Français et l’empereur Charles Quint. La première cloche du village fut fondue en 1537.
[2] Voir la liste des Druesne morts pour la France sur cette page.
[3] Voir la liste des Druesne morts pour la France sur cette page.
[4] Bertrand et Ménégaldo, Vocabulaire d’ancien français.
[5] Dans un sceau de 1368, ses armes sont brisées d’un lambel puis d’un écusson (d’argent ?) en cœur ; un cimier d’une dame en buste entre 1368 et 1382. Il participe à l’arrestation de Sohier d’Enghien, coupable d’avoir fait exécuter 4 sergents de la Châtellenie d’Ath et exécuté sur ordre d’Aubert de Bavière d’où s’ensuivit une guerre entre les Enghien et les Aubert, terminée en 1366. Voir Pattou, « Seigneurs du Roeulx et d’Écaussinnes ».
[6] « Baudouin de Blehen, chevalier, bailli du comté de Namur, fait savoir que Gilles de Scarsines, seigneur de Ruesnes, chevalier, a vendu à Guillaume Masson, receveur du comté de Namur, agissant au nom de Guillaume Ier, Comte de Namur, tous les fiefs mouvant du comté de Namur que lui et sa femme, Jeanne, ont reçus en héritage de Nicolas du Spynoit, chevalier. 4 mars 1361 ». Voir Bodart et Laurent, Inventaire du chartrier des comtes de Namur, 1092-1619.
[7] Celui-ci, châtelain du château-fort d’Écaussinnes dans la seconde moitié du 14ème siècle, fit construire au hameau d’Hubertsart la chapelle de Scoufflény, aussi connue sous le nom de « chapelle de Notre-Dame de Liesse ». Voir Commune d’Ecaussinnes, « La Chapelle de Scoufflény ».
[8] Décédé le 13 septembre 1386, Simon de Lalaing il repose à côté de son épouse, Jeanne de Ruesne, au couvent de Beaumont à Valenciennes. Voir Commune d’Ecaussinnes.
[9] Central, « Écaussinnes ».
[10] Entre 1403 et 1408 (au moins), Monseigneur Othon d’Ecaussinnes, chevalier, seigneur de Roesne et châtelain d’Ath, était accompagné de son lieutenant Jehan I Séjournet, qui travaillait à maintenir l’ordre au sein de la ville d’Ath. Voir de Séjournet, « Jehan Séjournet ».
[11] Pattou, « Seigneurs du Roeulx et d’Écaussinnes ».
[12] Pattou.
[13] Cercle Héraldus de Mons, « Prévôts du Hainaut ».
[14] Voir Pattou, « Seigneurs du Roeulx et d’Écaussinnes ».
[15] Elle épousa Jaspar de Harchies, seigneur de Millomez, de La Motte et du Moustier, décédé vers 1448, puis Pierre de Lannoy, seigneur de Lesdaing, de Planques et de Hardiplanque. Voir Pattou.
[16] Elle épousa en 1407 Hue de Blicquy, comme en atteste un acte du chapitre de Sainte-Waudru à Mons.
[17] Elle reçut une prébende, c’est-à-dire un revenu fixe accordé aux ecclésiastiques, le 22 novembre 1419.
[18] Elle acquit ce titre par son mariage en 1407 avec Corneille de Gavre-Rassenghien, seigneur de Lens-en-Hainaut, Herchies, Wodecq et Masnuy-Saint-Pierre. Il était le fils d’Arnould II et de Margarita van Bautersem (dite « de Berghes »). À l’époque de son mariage avec Mahaut d’Écaussinnes, il était veuf de Jeanne d’Ailly, dame de Montgomery. Il décéda en 1414.
[19] « Le lundi xxiije jour dou mois de juing (mil iiiije xxvij), fist nostre très redoubté signeur Phelippe, ducq de Bourgongne, serment comme mambourcq et bail dou pays, ou non (au nom) de nostre très redoubtée dame Jaque de Baivière » (2e registre des consaux de la ville de Mons, fol. xxv v°.).
[20] Devillers, « Les séjours des ducs de Bourgogne en Hainaut, 1427-1482 », 1427‑82.
[21] Pattou, « Seigneurs du Roeulx et d’Écaussinnes »; Pierfit, « Base collaborative Pierfit ».
[22] En réalité, à cette époque, la famille du Bois de Hoves était encore appelée du Bois, seigneurs de Hoves. Ce n’est que plus tard que la partie de Hoves fut intégrée de manière permanente au patronyme. Voir Pierfit, « Base collaborative Pierfit ».
[23] Pierfit.
[24] Son premier époux fut Jean d’Esne, surnommé le Baudrain, chevalier, mort le 21 janvier 1492. Il portait de sable à dix losanges d’argent, posés 3, 3, 3 et 1, et était seigneur de Beauvoir, Lescaille, Sainte-Aldegonde, Béthencourt et Séranvillers. « À la mort de Robert d’Esnes, la seigneurie de l’Escaille passa aux mains de son fils Jean d’Esnes dit le Baudrain, il était seigneur de Béthencourt, sire de Beauvois, marié à Barbe du Bois dite de Hoves, dame de Ruesnes, morte en 1516, fille de Jean, Seigneur de Hoves et du Pratis et de Jehenne du Roux dite des Caussines ». Voir du Chastel de la Howardries, Généalogies des familles du Bois, dite de Hoves et du Vernay du Plessis, 12; Maison de la mémoire de Seneffe, « Les Esnes, seigneurs de l’Escaille sous Feluy ».
[25] Plusieurs sources anciennes expliquent qu’à la mort de Madame de Rasse de la Hargerie, ce fut à son petit-neveu (et non à son neveu) qu’échut le fief de Ruesnes.
[26] du Chastel de la Howardries, Généalogies des familles du Bois, dite de Hoves et du Vernay du Plessis, 12.
[27] Dictionnaire généalogique de la noblesse.
[28] Généalogies des familles du Bois, dite de Hoves et du Vernay du Plessis.
[29] Leleu, « Genealogie ascendante de Bernard Leleu »; du Chastel de la Howardries, Généalogies des familles du Bois, dite de Hoves et du Vernay du Plessis, 12.
[30] de Saint-Génois de Grandbreucq, Monumens anciens essentiellement utiles a la France, aux provinces de Hainaut, Flandre, Brabant, Namur, Artois, Liège, Hollande, Zélande, Frise, Cologne, et autres pays limitrophes de l’empire, 1:143.
[31] On trouve aussi son prénom orthographié Zegre ou Zeger. Voir de la Chesnaye-Desbois, Notices généalogiques tournaisiennes; Leleu, « Genealogie ascendante de Bernard Leleu ».
[32] Leleu, « Genealogie ascendante de Bernard Leleu »; de la Chesnaye-Desbois, Notices généalogiques tournaisiennes, 1:250‑64.
[33] Cercle archéologique de Mons, Annales du Cercle Archéologique de Mons, 1871, 10a:409.
[34] du Chastel de la Howardries, Généalogies des familles du Bois, dite de Hoves et du Vernay du Plessis, 14‑15; de Saint-Génois de Grandbreucq, Monumens anciens essentiellement utiles a la France, aux provinces de Hainaut, Flandre, Brabant, Namur, Artois, Liège, Hollande, Zélande, Frise, Cologne, et autres pays limitrophes de l’empire, 1:143.
[35] de Wailly, « Généalogie Wailly ».
[36] Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique.
[37] Pierfit, « Base collaborative Pierfit ».
[38] Cercle archéologique de Mons, Annales du Cercle Archéologique de Mons, 1878, 15:272.
[39] Cercle archéologique de Mons, Annales du Cercle Archéologique de Mons, 1871, 10a:409; Cercle archéologique de Mons, Annales du Cercle Archéologique de Mons, 1878, 15:272; de Wailly, « Généalogie Wailly »; Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique.
[40] Philippine était la fille d’André Adrien de l’Esclatière et de Jacqueline de Brant. Voir de Wailly, « Généalogie Wailly ».
[41] Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique.
[42] Sa veuve épousa en secondes noces Charles de Gavre, chevalier, Comte de Beaurieux et du Saint-Empire, seigneur de Fresin, d’Ollignies, de Musain, etc. Voir Cercle archéologique de Mons, Annales du Cercle Archéologique de Mons, 1878, 15:272; Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique.
[43] Louis de Sommaing était présent au mariage de Georges d’Andelot avec Honorine de l’Esclatière le 25 avril 1556. À cette date, il est qualifié d’écuyer, seigneur des Prêts, gentilhomme de la reine-douairière de Hongrie. Il était le cousin germain d’Honorine. Dans son testament de 1560 (passé le 7 juillet à Enghien), Georges d’Andelot l’avait désigné comme exécuteur testamentaire. Un certain Jacques de Thiennes, seigneur de Rumbeke, fut lui aussi tuteur de Georges d’Andelot. Voir Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique.
[44] Goethals.
[45] Cercle archéologique de Mons, Annales du Cercle Archéologique de Mons, 1878, 15:272.
[46] Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique.
[47] Goethals.
[48] Goethals.
[49] Goethals.
[50] Archives de l’Etat belge à Mons, AEM.03.001 – 40.
[51] Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique.
[52] Goethals.
[53] Goethals.
[54] Goethals.
[55] Il obtint cette dernière, une pairie du comté de Namur, par le testament du seigneur de Bredam, son oncle maternel.
[56] Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique.
[57] Goethals.
[58] Goethals.
[59] Goethals.
[60] Réunion d’amateurs et d’archéologues, Souvenirs de la Flandre-wallonne, 9:11.
[61] de la Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l’histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l’explication de leurs armes et l’état des grandes terres du royaume, poffédées a̿ titre de principautés, duchés marquifats, comtés, vicomtés, baronies, &c., par création héritages, alliances donations, substitions mutations, achats ou autrement par De La Chenaye-Desbois et Badier.
[62] Sohier, « Jacques Joseph d’Izarn de Villefort : généalogie par odile134 – Geneanet »; Réunion d’amateurs et d’archéologues, Souvenirs de la Flandre-wallonne, 9:11.
[63] Tous ces enfants sont mentionnés dans le Dictionnaire de la Noblesse, de la Chesnaye-Desbois, tome X.
[64] Blas, « Eugène Sigismond de Hennin ».
[65] En 1707, le fief de Mortry, à Ruesnes, appartenait cependant à l’abbaye de Bonne-Espérance, en Belgique. Un bailli fut constitué, c’est-à-dire un officier qui rend la justice au nom de l’abbaye Archives Départementales du Nord, « Inventaire 60 H : Abbaye de Bonne-Espérance ».
[66] Cote 8B2771.
[67] Blas, « Jacques de Villefort ».
[68] Pierfit, « Base collaborative Pierfit ».
[69] Armorial de France, « Ruesnes ».
[70] Société d’études de la province de Cambrai, Bulletin, 18:96‑97.
[71] Société d’études de la province de Cambrai, Annales de la Société d’études de la province de Cambrai, 1:35.
[72] Leuridan, Épigraphie ou Recueil des inscriptions du département du Nord ou du diocèse de Cambrai, 1904.
[73] Willems, Lamant, et Conan, Armorial français.
[74] Wikipédia, « Louis Camaret ».
[75] Paroisse Saint-Nicolas, acte du 30 mars 1793. Voir archives du Nord. Information initialement issue de de Brancion, « Brancion & Trochu ».
[76] Lors de la Révolution, environ 150 000 personnes émigrèrent à l’étranger (principalement des nobles, des religieux et des artisans), abandonnant leurs biens. Des listes « de la honte » furent alors rédigées. Voir dossiers F/7/5418 (décrite comme veuve) et F/7/5400 (son mari est cité, et elle avec lui). Sur les émigrés de la Révolution, voir de Morant, « Archives nationales ».
[77] Pierre Boursier et Reine Didier s’étaient mariés à Dunkerque le 14 octobre 1772. Voir de Brancion, « Brancion & Trochu ».
[78] Cheynet, Les procès-verbaux du Directoire exécutif, an V-an VIII : inventaire des registres, tome V, germinal-messidor an VI, 5:152.
[79] de Brancion, « Brancion & Trochu ».
[80] La Semaine religieuse, « La Semaine religieuse du diocèse de Cambrai », 6 novembre 1937, 599.
[81] « En avril 1804, du Croizié avait comparu comme témoin au mariage de son neveu, Amédée Hamoir, avec Désirée Boursier, fille du dernier seigneur de Ruesnes. Auguste Hamoir du Croizié n’avait que cinquante-cinq ans lorsqu’il mourut, à Valenciennes, le 1 février 1810, laissant deux fils, Charles et Furcy, et une fille, Caroline ». Voir Hamoir, « Auguste Hamoir du Croizié (1754-1810) », 91.
[82] Barbier de la Serre, « Pierre BARBIER de LA SERRE ».
[83] Wikipédia, « Louis Camaret ».
[84] L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, « Ruesnes, ses seigneurs et son château », 1057.
[85] Wikipédia, « Louis Camaret ».
[86] Comme l’indique Jean-François Condette, le dossier du recteur Camaret apparaît dans les archives très lacunaire. Il est donc difficile d’apprécier son origine sociale, sinon par le métier de ses parents, notamment celui de son père, paludier. Pour autant, son parcours universitaire se rapproche de celui de son frère Jacques (né en 1800 à Assérac, décédé en 1867 à Vauxbuin, avoué à Paris en 1833). Si Jacques réside quai des Augustins quand Louis habite boulevard Saint-Germain, leur réussite professionnelle et matrimoniale (dynastie des Boursier pour Louis, Larcher de Saint Vincent pour Jacques) permettent de s’interroger sur l’étendue des appuis dont ils ont pu bénéficier. Il reste certain que le recteur Camaret était favorable à la monarchie de juillet qui le lui a bien rendu, sachant qu’il prend sa retraite au moment de l’Empire en 1852.
[87] Ses parents sont Louis – qui, né en 1751, sait néanmoins signer – et Marthe Lefeuvre. Son acte de naissance a été reconstitué par un acte du tribunal de Savenay de 1839 du fait de la destruction des registres d’état-civil durant les guerres de Vendée. Ces derniers apparaissant toutefois intacts et complets jusqu’à aujourd’hui, il est possible de supposer qu’à l’inverse de ses frères et sœur, il n’ait pas été déclaré en mairie lors de sa naissance.
[88] Œuvre de petite importance – 32 pages imprimées seulement – De l’éloquence de la tribune, publiée en 1831 à Paris, chez Fain.
[89] Adrien Camaret, après le collège de Douai, a été élève du lycée Louis-le-Grand. Admis au stage en 1865, il exerce au barreau de Lille jusqu’en 1874, date à laquelle il rejoint la cour d’appel de Paris. Connu pour sa droiture et son souci des gens de peu – il se présentait selon ses collègues comme « l’avocat des pauvres » – il est décédé à Ruesnes en 1901.
[90] Le monument aux morts de Ruesnes, a été réalisé par Aline Lambert de Beaulieu, née en 1872 et décédée en 1941, infirmière-major durant la guerre et sculpteur, qui en a fait don à la commune.