Archives de catégorie Généathèmes & défis

H… Habitation

Lorsqu’il est question de maisons familiales, je parle sans doute un peu trop souvent de la ferme de la Couronne, la plus ancienne et plus belle propriété familiale dont j’ai connaissance (j’en parle sur cette page). Pourtant, il y a une autre maison dont je pourrais parler : il s’agit d’une maison située à Lobbes, près de La Louvière en Belgique.

La maison vers 1905

Cette maison, une ancienne ferme, semble avoir été bâtie vers le début du XXème siècle. Achetée dans les années 30 par Désiré Druenne et son épouse Anna Briquet (je parle d’eux ici), elle fut rénovée à plusieurs reprises par Désiré, puis plus tard par son fils Jacques. C’est dans cette maison que décédèrent Désiré (en 1950) et son fils Jacques (en 1990). En 1956, à l’occasion du mariage de Jacques avec Mary Reul, Anna déménagea dans les anciennes écuries aménagées à cet effet, dans la partie gauche de la maison. Jacques et Mary s’installèrent donc dans la partie principale, où ils élevèrent leurs enfants.

Autrefois, les fermiers qui habitaient la maison n’étaient installés que dans la cave, qui était pour cette raison entièrement carrelée. Ils gardaient le rez-de-chaussée propre et net pour leurs jours de réception.

La maison fut revendue en 2000 par Mary. De nos jours, le bel étang qui se trouvait dans la propriété et les arbres qui, au fil des ans, cachèrent la façade, ne sont plus visibles.

Jacques, sa mère Anna, "Madame Massart" et Désiré devant la maison, vers 1940

F… Franc-maçonnerie

Si la branche de Druenne dont je suis issu a longtemps, à ma connaissance, conservé une foi catholique assez « traditionnelle », Désiré Druenne semble avoir été le seul à s’approcher de la franc-maçonnerie. Je me suis intéressé ici à l’histoire qui le lie à ce mouvement philosophique.

Tout a commencé le 7 décembre 2016. Ce jour-là, mon attention est attirée par un message envoyé via le formulaire de contact de ce site : un homme me contactait au sujet d’un certain Marcel Hecq, poète wallon du XXème siècle et ami de mon arrière-grand-père Désiré Druenne (j’en parle ici) et dont il était question dans cet article. L’objet : en savoir plus sur ce Marcel Hecq.

Lucien, Marcel et Désiré

Marcel avait été un Franc-Maçon engagé et avait participé à la fondation de la loge Union et Charité Georges Pirson à l’Orient de La Louvière, en Belgique. Initié à la loge La Charité à l’Orient de Charleroi, c’est en 1938 qu’il s’est affilié à l’Orient de La Louvière. Marcel et Désiré étaient amis avec Lucien Dufrasnes, initié à la Respectable Loge La Parfaite Union à l’Orient de Mons en 1930 et affilié lui aussi à la loge Union et Charité Georges Pirson de La Louvière le 3 janvier 1935 – il en fut d’ailleurs le Grand Maître de 1945 à 1947.

Marcel et Désiré étaient des amis d’enfance. Ils semblent s’être rencontrés à l’école communale de Maurage, dont j’ai parlé dans cet article. Leurs lettres, échangées pendant plusieurs années, font état d’une belle amitié parfois complexe et pleine de malice. Elles devaient avoir beaucoup de valeur aux yeux de Désiré, car elles sont pratiquement les seules qui aient été conservées de ce côté de la famille. Écrites lorsque Marcel et lui étaient adolescents, elles contiennent notamment un portrait de Désiré et un poème écrit de la main de Lucien, qui était manifestement à l’école avec eux.

On peut supposer qu’une telle compagnie a pu donner des idées au jeune Désiré. Les lettres de Marcel mentionnent même certaines expressions caractéristiques de la franc-maçonnerie d’après-guerre : mots-clés, réunions secrètes, etc. Toute sa vie, Désiré fréquente des écoles non-catholiques : après l’école communale de Maurage, il fera des études supérieuses à l’Institut Supérieur de Commerce de Mons (actuellement UMons). Pourtant, rien n’indique que Désiré ait un jour prononcé un quelconque engagement franc-maçon. Bien au contraire : après son service militaire (vers 1927) et son mariage (en 1929), il semble être revenu à une foi catholique plus « conventionnelle ». Ses amis, cependant, continuèrent à s’engager profondément dans leur nouvelle loge de La Louvière, ainsi que dans le milieu artistique. En 1925 déjà, Lucien publiait Pantaléon : comédie en un acte (Verviers, l’Avant-Poste), alors que Marcel se lançait, dès ses dix-huit ans, dans la poésie wallonne.

E… École

Il y a, quelque part dans les archives familiales, un document trop grand pour être facilement placé dans un classeur ou un tiroir, et qui s’en trouve souvent oublié au sommet d’une armoire. Pourtant, il s’agit d’un beau souvenir familial, que j’ai décidé d’explorer aujourd’hui : il s’agit du diplôme de primaire de mon arrière-arrière-grand-père, Georges Druenne (1879-1931).

Qui est Georges ?

Georges est né à Maurage, près de La Louvière en Belgique, le 5 octobre 1879. Il est le fils de Désiré Druenne et le petit-fils de Désiré Druenne ; ce prénom – Désiré – se transmet dans la famille pendant plusieurs générations. Lui-même porte « Désiré » comme deuxième prénom et le transmettra plus tard à son fils unique, Désiré Druenne.

Scolarisé à l’école communale de Maurage, Georges en conservera son diplôme final, qui parvint en excellent état jusqu’à nous :

Royaume de Belgique – Ministère de l’intérieur et de l’instruction publique – Province de Hainaut – Concours de l’année 1891 entre les élèves de la division supérieure des écoles primaires du canton scolaire de Mons.

Le jury chargé d’apprécier le travail des élèves des écoles primaires qui se sont présentés au concours du 2 juillet 1891 certifie que le sieur Druenne Georges, né à Maurage le 5 septembre 1879, élève de l’école primaire communale de Maurage a fréquenté avec succès la division supérieure de ladite école et qu’il a satisfait aux prescriptions de l’article 5 du règlement du concours, et qu’il a obtenu 195,2 points sur le maximum de 220 points attribués à un travail parfait dans l’ensemble des branches obligatoires ci-après indiquées : la langue maternelle, les éléments du calcul et du système métrique, l’écriture, la géographie, l’histoire de Belgique, le dessin, l’agriculture […].

Fait à Mons, le 24 septembre 1891. Pour le jury, Le secrétaire […] Le Président […]
Signature du porteur du certificat […].

Bruxelles, le 24 septembre 1891, vu le ministre de l’intérieur et de l’instruction publique.

Quelques jours avant ses douze ans, voilà donc Georges fraîchement diplômé et prêt à continuer les études qui le feront devenir ingénieur des mines. Il est le premier de sa famille à faire des études supérieures, ses ancêtres ayant été de petits exploitants terriens et ouvriers dans le bâtiment. Lorsqu’il se marie, le 18 avril 1903, Georges est cependant encore assez pauvre pour obtenir un certificat d’indigence lui permettant, à lui et son épouse Alice Durant, de voir les frais administratifs de leur mariage pris en charge par la commune.

À l'école de Papa

Georges a donc fréquenté l’école communale de Maurage, qui existe encore de nos jours, en plein centre de ce petit village hennuyer. Il semble que son fils, Désiré, fit de même, puisque ce dernier y rencontra le poète wallon Marcel Hecq, avec qui il se lia d’amitié et dont les lettres sont parvenues jusqu’à nous. Le père de Georges fit-il aussi sa scolarité dans cette petite école ? Et son père avant lui ? Tout ce que l’on sait à ce jour, c’est que Georges était déjà la cinquième génération à savoir écrire : il faut remonter à Jean-Baptiste Druesne (1725-1788), le Druesne qui, de Forest-en-Cambrésis, vint s’installer à Maurage, pour trouver un ancêtre ne sachant écrire.

À l’occasion de ce Challenge AZ, j’ai lancé une petite recherche sur cette petite école. J’ai envoyé quelques mails, auxquels j’espère avoir bientôt d’intéressantes réponses. Affaire à suivre !

D… Do-Over

À l’occasion du quatrième article de ce Challenge AZ, j’ai décidé de parler d’un grand projet dans lequel je me suis lancé depuis janvier 2017 : un Genealogy Do-Over.

De quoi s'agit-il ?

Avec le temps, le manque d’expérience, la fatigue, la distraction, une mauvaise interprétation, un mauvais renseignement, de petites erreurs viennent inévitablement à s’accumuler dans un arbre généalogique. Lorsqu’il s’agit d’une date mal tapée ou d’une confusion entre une date de naissance et une date de baptême, on peut parler d’une erreur « mineure » ; mais lorsqu’une petite erreur suscite une confusion entre deux personnes, deux générations ou pire encore, ce sont des branches entières de nos arbres qui peuvent se trouver complètement faussées ! Un Genealogy Do-Over est dès lors une remise en question complète des informations généalogiques dont on dispose dans le but de tout vérifier.

Comment faire ?

La méthode est simple. Plus simple, en fait, qu’un véritable retour à zéro : certes, toutes les informations sont à prouver, mais au moins, on sait déjà où chercher ! C’est lorsqu’un acte est introuvable que les questions se mettent à apparaître : et si cette personne n’était pas née à l’endroit et au moment que l’on pensait depuis si longtemps ? Des frères ou soeurs confondus, en double ou mélangés, des informations faussées, des filiations incertaines voire fantaisistes, il s’agit de faire le tri.

Quels résultats ?

Au terme d’une tâche de cette ampleur, le résultat obtenu est parfois décevant (lorsque l’on réalise, par exemple, qu’une branche à laquelle on tenait n’est finalement pas celle que l’on croyait), mais reste généralement extrêmement gratifiant : une fois toutes les informations vérifiées, l’éventuel rapport généalogique obtenu se trouve immensément riche. Sources, histoires, mais aussi des tas de petites informations que la lecture des actes a permis de découvrir s’avèrent extrêmement utiles dans la reconstruction de l’histoire d’une famille.

Le travail est long, mais extrêmement utile. À l’heure des faits alternatifs, dégageons la vérité de toutes les erreurs qui se glissent dans nos histoires familiales : lançons-nous dans un Do-Over collectif !

C… Courrier

Aujourd’hui bien désuète, l’habitude qu’avaient les générations qui m’ont précédé d’envoyer une grande quantité de courrier était profondément ancrée dans leur quotidien. En témoignent les tas de lettres diverses qui furent conservées dans ma famille ; si la plupart de celles issues de la famille Druenne ont disparu lors d’un déménagement en 2000, beaucoup de celles de la famille Reul, ou plutôt Duquesne, du nom de la maman de ma grand-mère paternelle, sont parvenues jusqu’à moi. Quelques-unes cependant ont survécu des autres côtés de ma famille, dont voici quelques exemples.

Regroupées pêle-mêle dans une boîte à chaussures, les lettres Duquesne n’ont pas encore fait l’objet d’une analyse approfondie. Si la plupart d’entre elles ne m’apprendront rien sur ma famille ou n’évoqueront rien pour moi, étant donné qu’il s’agit des lettres reçues, et non envoyées par mon arrière-grand-mère, quelques-unes permettront sans doute de lever un coin de voile sur la personnalité de celle-ci, décédée en 1997. Pour le savoir, il me faudra d’abord passer des heures à décortiquer chacune de ces lettres : affaire à suivre.

Peu nombreuses et peu informatrices mais constituant de mignons souvenirs, une série de lettres de voeux du début du XXème siècle ont survécu. Écrites par Désiré Druenne, son épouse Anna Briquet, leur fils Jacques Druenne ou encore certains de leurs cousins, les lire donne une intéressante idée de la relation qu’entretenaient à cette époque les jeunes enfants avec leurs parents.

De nombreux petits mots, écrits à la hâte sur un carton nominatif, ont étrangement échappé à la poubelle pendant plusieurs dizaines d’années : sales, illisibles ou incompréhensibles, parfois résumés à un seul mot, le hasard a voulu qu’ils continuent, aujourd’hui encore, à faire peser une partie du mystère qui entoure nos ancêtres.

Plusieurs lettres, dont j’ai déjà parlé sur ce site, font état des relations pour le moins tendues entre Désiré Druenne et son beau-père Émile Briquet au sujet de la modernisation des Éts. Briquet-Romain. Ne manquant pas de s’insulter l’un l’autre, tous deux s’opposaient sur l’achat de nouvelles machines plutôt que la réparation des machines existantes.

Certaines lettres, par ailleurs, piquent particulièrement ma curiosité : ce sont celles qui parlent de généalogie. De lointains cousins, que parfois je ne connais même pas, ont par le passé écrit à certains de mes ancêtres pour leur poser des questions au sujet de leur famille. Lorsque cela est possible, je m’empresse de contacter ces personnes, dans l’espoir qu’elles soient encore en vie ; bien souvent cependant, mes messages restent sans réponse.

Certains documents, dont j’ai déjà parlé, ne cessent de retenir mon attention ; je me contenterai ici de les mentionner. Parmi eux se trouve bien évidemment la fameuse lettre d’amour de mon ancêtre Désiré Druenne (env. 1870) ou encore les nombreuses lettres envoyées par Marcel Hecq, futur poète wallon, à son ami Désiré Druenne (pas le même qu’au-dessus : un autre !) au cours de leur jeunesse (1915-1921).

Voilà donc un rapide tour des principales « collections » de lettres que le hasard ou la folie conservatrice de certains ont fait parvenir jusqu’à moi. Des tas d’informations restent à y découvrir, par de longues et patientes lectures, relectures et comparaisons : il ne tient qu’à moi de les découvrir !

B… Bonniers

En ce deuxième jour du Challenge AZ 2017, j’ai décidé, pour la lettre B, de m’intéresser à une église, celle de Lobbes-Bonniers, près d’Anderlues, dans la région de Charleroi en Belgique. Ma famille paternelle a vécu à Lobbes pendant près de 60 ans ; pendant ce temps, bien des choses s’y sont passées.

L'église des Bonniers vers 1914

Tout commence vers 1895 : à cette époque, Émile Briquet, âgé de 25 ans, installe derrière l’église des Bonniers la première version des Établissements Briquet-Romain, où seront fabriqués, pendant plus de trois quarts de siècle, toutes sortes d’équipements métalliques pour usines : machines-outils, escaliers métalliques anti-dérapants, etc. Rapidement, le succès de l’atelier permet à l’entreprise de croître : en 1911 déjà, une délégation de celui-ci est présente à l’exposition de Charleroi.

Pendant la première guerre mondiale, Émile Briquet décide de s’exiler à Paris, où il installe une succursale de son atelier. En rentrant, il agrandit celui-ci à plusieurs reprises, la reconstruction faisant fonctionner celui-ci à plein régime. En 1929, sa fille Anna Briquet épouse Désiré Druenne dans l’église des Bonniers toute proche ; leur photo de mariage fut prise sur le côté droit de l’église, à l’emplacement précis que viendra bientôt recouvrir l’atelier.

L’année suivante, en 1930, leur fils unique Jacques sera (selon ses dires, mais cela n’a pas été vérifié) le premier à être baptisé dans l’église après sa première consécration ; plus tard encore, en 1957, le premier fils de Jacques sera quant à lui le premier à être baptisé dans cette même église fraîchement reconsacrée après un incendie qui l’avait ravagée au cours des années 1950.

Mariage de Désiré et Anna, sur le côté de l'église, en 1929

C’était aussi dans cette église qu’en 1956, Jacques avait épousé Mary Reul, rencontrée par l’intermédiaire du frère de cette dernière, avec qui Jacques avait été à l’école. C’est Jacques qui hérita de la gestion de l’entreprise à la suite de son grand-père Émile et de son père Désiré, décédé en 1950.

En cette même année 1956, enfin, Anna Briquet, fille d’Émile et épouse de Désiré, se porta volontaire pour devenir marraine de la nouvelle cloche de l’église des Bonniers, la précédente ayant été enlevée par les Allemands en 1943. Si l’entreprise ferma définitivement ses portes vers 1976, le bâtiment à côté de l’église resta longtemps en place, même si un incendie le ravagea quelques années plus tard. Il fut ensuite démoli.

L’église des Bonniers contempla ainsi, en un temps relativement restreint, une des périodes les plus passionnantes de l’histoire de cette famille : celle où les Druenne et leurs familles alliées parvinrent à élever leur condition au moyen d’une petite entreprise régionale.

A… Archives

Pour la deuxième fois, j’ai décidé de me lancer dans le Challenge AZ : il s’agit, pour les généalogistes qui le désirent, de publier sur leur site un article par jour (sauf le dimanche) au cours du mois de juin, commençant par chacune des lettres de l’alphabet (retrouvez mes articles de l’an dernier ici).

Un thème pour 2017

Si mes articles de l’an dernier allaient un peu dans tous les sens, j’ai décidé cette année de me concentrer sur l’histoire familiale sous l’angle des archives. Par ce mot, j’entends deux catégories :

Les archives familiales

Trop longtemps, j’ai délaissé les archives familiales, croyant avoir découvert tout ce qu’il y avait à découvrir. Pourtant, relire les documents, faire des rapprochements, des comparaisons et des déductions permet de découvrir de nombreuses histoires, informations et même secrets qui étaient perdus. Au cours de ce Challenge, je me concentrerai donc particulièrement sur les documents dont je dispose et sur la manière dont les exploiter me permet parfois de faire de surprenantes découvertes.

Les archives publiques

Maîtriser les archives publiquement disponibles demande une expertise qui ne s’acquiert, en ce qui me concerne, que très lentement. Ayant l’habitude de mener mes recherches sur plusieurs plans, je suis constamment à la découverte de nouvelles informations, et donc, de nouvelles techniques pour y accéder. En ce moment, je m’efforce notamment de comprendre le fonctionnement des archives canadiennes et américaines, afin d’étudier la généalogie de lointains cousins émigrés.

Des objectifs à long terme

En jonglant avec ces archives, autour desquelles graviteront mes articles au cours du mois qui vient, je vise à avancer dans trois grands projets, distincts mais liés :

Le premier objectif consiste à construire, de manière mi-publique, mi-privée, un site familial le plus complet possible, sur lequel tous pourront retrouver ce que je connais de l’histoire de ma famille et le résultat de mes recherches, et sur lequel les membres de ma famille pourront accéder aux archives familiales privées que je numérise petit à petit. C’est l’objectif sur lequel je suis le plus avancé. En mettant en valeur les archives familiales, ce Challenge AZ me permettra d’y travailler.

Le deuxième objectif est plus ambitieux : il consiste à vérifier toutes les informations généalogiques que j’ai accumulées au fur et à mesure de mes recherches. Je n’ai pas toujours été aussi rigoureux qu’aujourd’hui : il s’agit ainsi pour moi, depuis le début de cette année, de vérifier, une par une, toutes les dates et autres informations de mon arbre. J’en parlerai dans un prochain article. Ce projet étant impossible sans les archives publiques, m’intéresser à ces dernières au cours de ce Challenge me fera le plus grand bien !

Le troisième objectif, enfin, consiste à réaliser un gros rapport généalogique – photos, histoires, arbres généalogiques, index – reprenant toutes mes connaissances au sujet des familles Druesne, Druenne, etc. Dans cette perspective, un approfondissement de mon étude des archives qui sont à ma disposition ne pourra être que positif !

Me voici donc, au commencement de ce mois de juin, armé d’une liste d’idées pour les articles qui viendront illustrer quelques-unes des archives avec lesquelles je travaille.

Des photos pour remplacer la mémoire

Avec le grand déménagement et le grand chamboulement qui viennent de débarquer dans ma vie, mes préoccupations généalogiques ont, pour la plupart, été un peu malmenées au cours du mois écoulé. Aujourd’hui, je m’y remets avec ce rapide petit billet, inspiré du Généathème proposé par la généablogueuse Sophie Boudarel sur son site La Gazette des Ancêtres : « Des photos pour remplacer ma mémoire ». Mon objectif ici n’est cependant pas de présenter quelques photos symptomatiques de ce que fut mon enfance, mais plutôt d’insister (une fois de plus) sur l’importance de sauvegarder la mémoire familiale – et ce, chaque jour !

C’est en réaction contre ce risque permanent de l’oubli de la mémoire familiale proche qu’autant que possible, j’écris, je raconte, je note, j’annote. Photos, souvenirs, objets, récits, rien n’est superflu pour la postérité. Que restera-t-il de nous dans vingt, soixante, cent, deux cent ans ? C’est en bonne partie de nous que cela dépend. Aujourd’hui, de nombreux outils technologiques permettent de consigner le passé de manière facile, stable et sécuritaire. Il n’est pas difficile de numériser ce qu’il nous reste et de copier en divers endroits les souvenirs que nous aurons racontés. Pour ma part, ceux-ci ont pris la forme de plusieurs albums photos, de quelques caisses en carton de souvenirs (pas trop, pour ne pas que le tout soit trop encombrant), et d’un livret où j’ai raconté un maximum de ce que j’ai vécu, ressenti ou pensé à différentes époques de ma vie. De la même manière, je tiens au quotidien un « journal numérique » où je raconte en quelques mots ce qui, de la journée écoulée, mérite que je me rappelle.

Il serait trop encombrant et compliqué pour la postérité de faire le tri entre des pages et des pages de récits insipides du quotidien. C’est tout un art que de trier précieusement les photos, textes et récits qui resteront. L’idéal serait, selon moi, de faire de tout cela un grand livre de l’histoire d’une famille… C’est un de mes grands projets. Mais cela, j’en parlerai dans un prochain article.

Z… Z’est fini !

Za y est. Z’est fini. Ce Challenge AZ est terminé ! Malgré mes examens, il a été une formidable expérience, qui fait réfléchir et qui, surtout, donne plein d’idées pour la suite, que celles-ci surgissent à la lecture des articles des autres participants au Challenge ou tout simplement lors de la rédaction de nos propres articles. J’en ai mentionné quelques-unes hier.

J’ai bien l’intention, plus encore qu’avant ce challenge, de perpétuer la rédaction de ce blog et de continuer mes recherches. Bientôt, je partirai poursuivre mes études à l’étranger, de sorte que je suis incapable de prédire le temps qui me sera disponible pour la rédaction de ce blog l’an prochain.

Retrouvez ici un petit récapitulatif des articles publiés sur ce blog au cours de ce Challenge !

Y… Y a plus qu’à !

Le terme de ce ChallengeAZ arrive doucement. Au cours de tout ce mois de juin, tous les jours à l’exception des dimanches, parfois un peu en retard, j’ai publié, comme beaucoup d’autres « généablogueurs », un article par jour, commençant par une lettre à chaque fois différente de l’alphabet. Parfois, mes articles étaient clairement moins approfondis que d’autres : je m’en excuse, j’étais en pleine session d’examens pendant la plus grande partie du mois ! Voici donc le vingt-cinquième et avant-dernier article : Y a plus qu’à.

Oui, il n’y a plus qu’à. J’ai des tas de projets pour ma généalogie : entre bien d’autres idées, on y trouve…

  • Continuer de numériser et de classer les tas d’archives familiales, y compris les Super8 familiaux ;
  • Rédiger un grand rapport reprenant, au moins pour chacun des 255 ancêtres des 8 générations complètes de mes ancêtres, des tas de photos, de biographies, d’informations, d’arbres généalogiques, etc. ;
  • Continuer à interroger les personnes âgées de ma famille afin d’en connaître plus sur l’époque de leur enfance ;
  • Mieux visualiser les branches familiales que j’étudie au moyen de cartes et de lignes du temps ;
  • Améliorer ma manière de me poser des questions ;
  • Continuer à nourrir ce site, notamment en y ajoutant une page par branche de mes grands-parents, à la manière de la page Reul ;
  • Etc.

Bref, il y a encore du boulot !