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F… Forest, Femmes

Pour ce sixième article du Challenge AZ 2016, j’ai décidé de mettre à l’honneur deux anciens articles – et pas des moindres.

  • Forest-en-Cambrésis

Je parlais, il y a quelques jours, des déménagements qui ont eu lieu au cours de l’histoire de ma famille. J’avais parlé, à cette occasion, de Forest-en-Cambrésis, où a longtemps vécu la famille Druesne. Une page à relire, tant elle transpire l’histoire familiale : c’est ici !

  • Femmes

Pourquoi les femmes d’une généalogie sont-elles si souvent oubliées ? Pourquoi cite-t-on toujours les maris, et non les épouses ? Comment cela se fait-il que je me souvienne de tous mes ancêtres masculins Druenne, mais que je confonds leurs épouses respectives ? C’est pour un peu me faire pardonner qu’il y a quelques mois, j’ai écrit sur quelques femmes marquantes de ma généalogie : c’était au mois de mars, à l’occasion du mois de la femme et c’est ici.

Bonne lecture !

E… École, Écriture

Ceux qui suivent régulièrement mon blog remarqueront que je me sers souvent de l’image que vous voyez ci-dessus comme couverture de mes articles. Il s’agit de la lettre d’amour qu’a écrite mon ancêtre Désiré Druenne à celle qui deviendrait son épouse pour lui déclarer sa flamme. Un beau souvenir, non ?

Revenons à nos moutons. Ne trouvez-vous pas que sans l’écriture, nos recherches généalogiques seraient privées, non seulement de leurs sources d’information, mais aussi d’un formidable corpus affectif ? Ne trouvez-vous pas que la consultation d’un acte original, ou même scanné, a une valeur bien plus élevée affectivement qu’une recherche automatique dans un dépouillement payant en ligne ?

De ce point de vue, l’écriture est une des plus belles inventions de l’humanité, dans ce sens qu’elle permet la mémoire. Les plus calés me répondront que les sociétés sans écriture n’avaient pas besoin de cela pour transmettre leur histoire de père en fils ; mais nul ne peut nier que les sources écrites sont, sans être infaillibles, bien plus fiables que la plupart des récits oraux. Merci l’école, sans qui cette écriture ne serait pas accessible à tous aujourd’hui ! Les sources écrites permettent à celui qui les consulte de découvrir quelque chose de ses lointains ancêtres : leur signature, ou une simple croix sur un bout de papier. N’est-ce pas merveilleux de se rappeler que tous ces documents ont franchi bien des années pour arriver jusqu’à nous ?

Je ne parle pas seulement des vieux papiers que l’on trouve dans les salles d’archives. Je parle aussi des documents qui, souvent chargés d’une valeur toute particulière aux yeux de la famille, sont transmis de père en fils, dans une vieille caisse qui traîne dans un grenier jusqu’au jour où un généalogiste en puissance fait du tri. En ce qui me concerne, je suis souvent étonné de la qualité et de la quantité des archives familiales qui sont parvenues jusqu’à moi ! En plus de photos par centaines, ce sont de tas de lettres, diplômes, dessins, souvenirs et autres travaux scolaires dont je dispose. Un véritable trésor que je n’en finis pas de scanner précieusement, et de rendre accessible à ma famille via la partie privée de ce site.

D… Déménagement, Destin, Désiré

D. En plus d’être la première lettre de mon nom de famille, en plus d’être la lettre que je recherche le plus dans les tables décennales, la lettre D est aussi la première de Déménagement, de Destin, de Désiré aussi.

Déménagement

Au cours de son histoire, la famille Druenne s’est implantée en plusieurs endroits, mais deux ont retenu mon attention :

  • Maurage est un petit village près de Mons, en Belgique, où la famille Druenne s’est développée pendant plusieurs siècles. Le premier Druenne à s’y être installé est Jean-Baptiste Druesne, qui, au départ du village dont je vais parler juste après, semble avoir débarqué là pour y épouser sa belle. De nos jours, les Druesne de Belgique, descendants de Jean-Baptiste, portent le nom Druenne et ne sont plus qu’une poignée à porter ce nom.
  • Forest-en-Cambrésis est situé dans le Nord-Pas-de-Calais, entre Maubeuge et Valenciennes. C’est un tout petit village, près de Ruesnes, l’origine de mon nom de famille (de Ruesnes > Druesne > Druenne). Jean-Baptiste Druesne, dont j’ai parlé plus haut, est né là-bas. Ses ancêtres possédaient une jolie ferme, dont j’ai parlé hier.

Destin

Il m’arrive souvent, lors des réunions de famille, de penser à l’avenir. Je ne parle pas de l’avenir proche, ni de celui de dans dix ou vingt ans. Je pense plutôt au siècle prochain, où, peut-être, les descendants de ma famille actuelle regarderont des photos d’aujourd’hui de la même manière que je consulte délicatement des photos du siècle dernier. Tout ce que nous vivons, tout notre quotidien, notre vie de famille dans son essence, tout cela a déjà été vécu par bien des générations avant nous, qui avaient aussi leurs émotions, leurs couleurs, leurs paysages, leurs joies et leurs peines, leur jeunesse et leurs souvenirs. Si la plus grande partie de tout cela a disparu, alors que restera-t-il de nous dans cent ans ? À nous, généalogistes et historiens familiaux, de transmettre aux générations futures, non seulement les traces de notre passé, mais aussi des traces du leur, c’est-à-dire de notre présent.

Désiré

Désiré. Un bien joli prénom – quoique, je l’avoue, cela m’étonnerait que je le donne à l’un de mes enfants. C’est pourtant le prénom qu’ont porté trois de mes ancêtres Druenne en quatre générations, le plus « récent » étant mon arrière-grand-père. Pourquoi et comment ce prénom est-il entré dans la famille ? Un parrain, un ami décédé, un hasard ? Cela, je dois encore le découvrir. Plus anciennement, c’était le prénom Jean-Baptiste qui faisait fureur dans la famille, avec des dizaines de porteurs, surtout du côté de Forest-en-Cambrésis.

*

Ceux qui me lisent depuis le premier juin remarqueront sans doute que mes articles sont assez hétéroclites, et regroupent plein de petites pensées éparses. En réalité, c’est en bonne partie volontaire : pour ce premier Challenge AZ, j’ai voulu faire le tour de beaucoup de petites anecdotes et remettre au goût du jour d’anciens articles dont on ne parle pas assez. Bon courage pour lire la suite, qui ne sera pas moins décousue !

C… Couronne

À l’occasion du troisième jour de ce Challenge AZ, je reviens, comme hier, sur un sujet que j’ai déjà abordé sur une autre page, qu’il s’agit de remettre à l’honneur : la ferme de la Couronne.

Je vous parlais hier des Ets. Briquet-Romain, l’ancienne entreprise familiale. Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte d’une ancienne richesse familiale, une richesse qui date du seizième siècle. À cette époque, mon ancêtre François Simon Druesne a donné à son fils Simon, mon arrière-…-arrière grand-oncle une jolie ferme qui avait l’habitude, dit-on, d’accueillir les souverains de passage.

>> Je vous laisse découvrir la page où l’on parle de la Couronne en cliquant ici !

B… Briquet-Romain

Pour le deuxième volet de ce Challenge AZ, je voudrais parler d’une partie importante de l’histoire de ma famille : l’entreprise familiale.

On peut trouver un peu partout, dans la maison de mes parents, des objets variés, généralement métalliques, originaires des Établissements Briquet-Romain, l’entreprise familiale.

C’est en 1895 que l’un de mes ancêtres fonda cette entreprise. Première question : lequel ? Cela est encore à découvrir. En effet, si j’ai longtemps pensé qu’elle était le fruit du mariage d’Émile Briquet avec Clémence Romain, j’ai fini par me rendre compte que tous deux n’étaient pas encore mariés à l’époque ! Se seraient-ils rencontrés au sein de l’entreprise fondée par leurs pères respectifs, ou par Émile et le père de Clémence ? C’est bien possible. Seule la consultation d’éventuelles archives de l’époque me permettra de savoir qui étaient les responsables légaux de l’entreprise lors de la fondation de celle-ci. Reste à savoir où trouver ça !

À la fin de la vie d’Émile, l’entreprise passa à son beau-fils, mon arrière-grand-père, Désiré Druenne. De vieilles lettres qu’ils ont échangées font état de relations pour le moins explosives entre eux – dont il faudra que je parle dans un prochain article.

Enfin, de Désiré, ce fut mon grand-père Jacques qui hérita des établissements. Malheureusement, ceux-ci ne résisteront pas au choc pétrolier et en 1974, l’entreprise mit la clé sous le paillasson.

>> En savoir plus ? Lisez mon article sur le sujet !

A… Allez, c’est parti !

Pour la première fois cette année, je me lance dans le Challenge AZ proposé par Sophie Boudarel sur son blog la Gazette des Ancêtres. L’an dernier, ils étaient des dizaines à participer à ce défi, qui consiste à publier sur un blog, chaque jour (sauf le dimanche), tout au long du mois de juin, un article touchant de près ou de loin à la généalogie.

ACTES

Je ne vais pas dans l’originalité en entamant ce défi par un tel mot. On le sait, les actes (naissances/baptêmes, mariages, décès, entre autres) sont l’outil primaire de travail de tout généalogiste. Pourtant, en ce qui me concerne, s’il y a maintenant plusieurs années que j’ai commencé à étudier ma généalogie, il n’y a que relativement peu de temps que j’ai pris l’habitude de me servir de ces actes. Pourquoi ?

Lors de mes débuts en généalogie, je me suis surtout servi des connaissances de ma grand-tante en ce qui concerne mes ancêtres maternels. Après plusieurs dizaines d’années à leur recherche, elle en connaît un rayon en la matière et a donc pu me fournir de larges informations sur nos origines. Muni de cette solide connaissance de base, de tous ces noms et de toutes ces dates, j’ai, pendant plusieurs années, nourri ma généalogie exclusivement à partir des informations que je trouvais sur Internet au sujet des ancêtres qu’elle avait découverts, ou de ceux, du côté de ma grand-mère paternelle, que je trouvais dans un vieux rapport généalogique qui traînait dans ma famille depuis des lustres. En bref : rien de très passionnant. De plus, Internet restait bien muet sur mes ancêtres Druenne, dont je ne trouvais aucune trace susceptible de m’aider.

Un matin, je me suis dit qu’il en était assez. Il fallait que je découvre enfin qui étaient mes ancêtres Druenne ! J’ai alors pris mon courage à deux mains et ai essayé de trouver des relevés de registres. La plupart étaient privés… Et pas moyen de me servir des actes en ligne : je ne comprenais décidément pas comment y accéder. C’est après des mois d’incompréhension et de frustration qu’un généalogiste avec qui j’étais en contact m’a – enfin – fourni les liens, les fameux liens, vers les archives numérisées de l’État (belge) et vers celles de FamilySearch. Cette découverte est capitale dans l’histoire de mes recherches, car elle m’a permis de remonter d’un coup un bon paquet de générations !

Esponomist généalogie

De fils en père, je suis remonté jusqu’à un certain Jean-Baptiste Druenne, qui a épousé à Maurage (Belgique) le 25 juin 1747 une femme du nom de Marie Antoinette Bail. Dans leur acte de mariage, il est écrit que Jean-Baptiste est « natif de Foret »… Nouvelle grosse épine dans mon pied de généalogiste amateur. J’ai cherché, pendant plusieurs mois, où pouvait bien se trouver ce « Foret ». J’ai penché un moment pour Forest, une des communes de Bruxelles (mais si, vous connaissez : c’est près de Molenbeek !). Ce à quoi je n’avais même pas pensé, c’est qu’il pouvait très bien s’agir d’un village français ! Aiguillé par un groupe de généalogistes amateurs comme moi, j’ai enfin découvert Forest-en-Cambrésis. J’y ai découvert bien des choses… Mais cela est une autre histoire.

En un mot : sans les actes, j’en serais toujours à recopier des arbres Généanet (non, non, ne me frappez pas !).

ARCHIVES

Par « archives », j’entends ici les archives familiales, les précieux documents qui s’accumulent au fil des générations dans certaines familles. J’ai la chance d’avoir pu hériter de plusieurs caisses de photos et autres documents intéressants qui, pour mon plus grand bonheur, n’ont pas encore toutes été triées ! J’ai déjà pu y découvrir, outre de nombreuses photos dont je parlerai dans un prochain article, des documents faisant état des relations pour le moins tendues entre mon arrière-grand-père et son propre beau-père au sujet de la tenue de l’entreprise familiale, que le premier avait héritée du second. J’ai aussi trouvé les lettres de vœux envoyées par mon arrière-grand-mère à ses parents au cours de sa petite enfance à l’occasion du Nouvel An, ou encore celles échangées entre mon arrière-grand-père et son ami, Marcel Hecq, qui deviendrait un jour un poète wallon renommé. Diplôme de primaires de mon arrière-arrière-grand-père, lettre d’amour de son père, et bien d’autres documents encore que je vous ferai découvrir – à l’exception bien entendu des documents que je juge trop personnels pour être publiés, et qui arrivent peu à peu sur la partie privée de ce site.

AVENIR

Une notion qui est selon moi trop souvent oubliée par les généalogistes, c’est celle d’avenir – j’entends par là, dans ce contexte, l’avenir de notre généalogie. Pourquoi faire des recherches si, dans trente ou quarante ans, elles n’existent plus ? Il est capital, afin que tout le travail que nous effectuons ne soit jamais plus perdu, jamais plus oublié, que nous nous débrouillions pour le rendre accessible. Le but n’est ni de l’imposer à notre famille, ni de leur cacher ce que nous savons ; il faut que chacun, dans la famille, puisse savoir où trouver les informations généalogiques dont il pourrait vouloir s’informer un jour. Comment ? Par autant de moyens que possible :

  • Arbres en ligne
  • Archives et photos numérisées et stockées sur le Cloud
  • Site web familial connu de tous, avec une partie privée si nécessaire
  • Sauvegardes sur disques durs externes
  • Rapports généalogiques imprimés

Permettez-moi d’insister tout particulièrement sur ce dernier point. En effet, si avoir un site web permet à tous d’accéder aux données, nul ne sait ce qu’il adviendrait si un crash mondial survenait, ou si certains services web mettaient la clé sous le paillasson. C’est pourquoi rédiger et imprimer des rapports aussi complets que possible sur nos découvertes est vraiment très important. Je ne compte pas la valeur des rapports de ce type qui me sont parvenus… C’est un de mes projets que de réaliser un tel rapport. Ce sera un boulot monstre : arbres généalogiques, photos, archives, actes, histoire de la famille, etc. Tout (ou presque) doit tenir en quelques centaines de pages à peine. N’oublions pas, en ce qui concerne les archives, que ce qui encombre trop est plus susceptible de se retrouver à la poubelle lors d’un déménagement ou d’un décès : sauvegardons et classons tout, soyons organisés, pour que notre histoire ne (re)tombe pas dans l’oubli !

À la conquête de la G9

Aujourd’hui, je m’efforce de continuer à compléter ma liste de SOSA pour compléter la neuvième génération de mes ancêtres. J’en ai trouvé quelques-uns que je ne connaissais pas encore ; il me manque encore, à ce stade, une bonne série d’ancêtres à trouver pour compléter ce défi !

Les SOSA 504 et 505 sont les parents de Lambert Devaux, mon SOSA 252. Pour les découvrir, je cherche des infos sur la naissance, le mariage ou le décès de Lambert. Je recherche donc les actes correspondants. Pas de chance, le nom de ses parents ne sont pas indiqués sur son acte de mariage daté du 25 septembre 1792, pas plus que son âge ou sa date de naissance. Il me faut donc trouver son acte de naissance et/ou de décès. Étant donné qu’il s’est marié en 1792 et qu’il était déjà mort en 1846 (c’est écrit dans l’acte de naissance de son fils Jean, qui est mort cette année-là). Lambert est donc mort entre 1792 et 1846, très probablement à Dion-le-Val, village où était établie sa famille. Un petit coup d’œil au site Netradyle de GénéDinant me permet de trouver l’année du décès de Lambert : 1825. Je n’ai pas plus de détails car je ne suis pas membre du site. Qu’à cela ne tienne : c’est plus qu’il n’en faut pour trouver l’acte du décès de Lambert !

Je me rends alors dans la base de données du site des archives de l’État belge. Après identification, je me rends dans les archives de la province du Brabant wallon, puis dans les actes de la commune de Dion-le-Val. Le menu déroulant me permet d’accéder à l’index des décès dans cette commune pour l’année 1825. Je clique alors sur l’onglet « archives numérisées » et je clique sur une des images. J’obtiens alors une visionneuse d’actes. L’index qui m’est présenté m’informe que l’acte que je recherche porte le numéro 2 du registre où il se trouve.

Je retourne alors dans le menu déroulant dont j’ai parlé plus haut et je sélectionne le registre (et non plus l’index) des décès de l’année 1825. Trouvé ! Lambert est décédé le 29 mai 1825 à Dion-le-Val. La suite de l’acte m’informe que Lambert avait 70 ans et était journalier – ce qui signifie qu’il était un ouvrier agricole employé à la journée par des propriétaires terriens. Et là, merveille : ses parents sont indiqués ! Il s’agit de Louis Devaux et de Marie Barbe de Glasse – ou un nom semblable. Je connais donc à présent mes SOSA 504 et 505 !

Je recherche à présent mes SOSA 272 et 273, parents de Joseph Durant. J’ai noté que son propre fils est né à Péronnes-lez-Binche le 25 février 1824. Dans l’acte de cette naissance, il est indiqué que Joseph Durant a 44 ans et que son épouse, Victoire Deltenre, a 42 ans ; lui est donc né vers 1780 et elle vers 1782. Pas de chance, je ne trouve aucun relevé des actes de Péronnes pour cette période, et ces actes ne sont même pas numérisés sur le site des archives de l’état ou sur FamilySearch. Mon seul espoir pour connaître ne fût-ce que le nom des parents de Joseph est de retrouver son acte de mariage avec Victoire Deltenre. Là encore, pas de chance : j’ai beau chercher, je ne trouve pas ce mariage. Je suis donc contraint, du moins pour le moment, de laisser ce couple de côté…

Concernant les SOSA 274 et 275, même problème que les deux précédents : étant donné que ce sont les parents de Victoire Deltenre, dont j’ai parlé plus haut, son acte de naissance contenant le nom de ses parents ne sera pas en ligne.

À la recherche du SOSA1000

La numérotation SOSA, vous connaissez ? C’est un système de numérotation des ancêtres directs de la personne dont on étudie la généalogie (appelée « de cujus »). Cette personne porte le numéro 1, son père le double (2) et sa mère le double augmenté de 1 (3). La même règle s’applique pour chaque individu : le père de l’ancêtre 13 portera ainsi le numéro 26 et sa mère le numéro 27. On obtient ainsi une liste continue d’ancêtres. Sur l’idée de Sophie Boudarel, je suis parti à la recherche de mon SOSA1000…

Première chose : qui est mon SOSA1000 vis-à-vis de moi ? 1000 est un nombre pair : il s’agit donc d’un homme – le père du SOSA500, lui-même père du SOSA250, lui-même père du SOSA125. Ce dernier, ou plutôt cette dernière puisqu’il s’agit d’une femme, est la mère du numéro 62, qui est père du numéro 31, lui-même mère du numéro 15 qui est la mère du numéro 7, mère du numéro 3, ce numéro étant celui de ma mère.

Deuxième chose : est-ce que je connais déjà cet ancêtre ? Qui est-il ? Remontons le temps jusqu’à lui…

  • Ma grand-mère maternelle, Cécile Delwiche (SOSA7), est la fille de Blandine Jacob (SOSA15). Cécile est née en 1934.
  • Blandine Jacob est la fille de Maria Devlesaver (SOSA31). Blandine est née en 1899 et est décédée en 1984.
  • Maria Devlesaver est la fille de Jean-Baptiste Devlesaver (SOSA62). Maria a vécu de 1865 à 1938.
  • Jean-Baptiste Devlesaver est le fils de Philippine Martin (SOSA125). Jean-Baptiste est né en 1832 et décédé en 1910.
  • Philippine Martin est la fille de Pierre Joseph Martin (SOSA250). Philippine a vu le jour en 1802 et s’est éteinte en 1879.
  • Pierre Joseph Martin est le fils de Pierre Joseph Martin (SOSA500). Pierre Joseph est né en 1766 et est décédé en 1826.
  • Pierre Joseph Martin est le fils de Philippe Martin (SOSA1000). Il a vécu de 1741 à 1802.

Au cours de toutes ces générations, la famille s’est établie dans différents villages que j’ai replacés sur une carte, à la manière du geomapping que j’ai testé ici. Voici ce que ça donne :

Les flèches rouges indiquent donc les déplacements familiaux alors que les flèches noires indiquent à quelle épingle correspond chaque cadre. Vous voyez que pendant plusieurs siècles, ce côté de ma famille a vécu exclusivement dans le Brabant Wallon ; ce n’est pas le cas des autres côtés de ma famille, essentiellement originaires du Cambrésis, de la Botte du Hainaut et de la région de Herve.

Voilà. Je n’ai pas dû, comme d’autres, faire d’intenses recherches dans le but de trouver mon SOSA1000 : je le connaissais déjà. Il ne reste plus qu’à étudier chacun plus en profondeur, afin d’en savoir plus à son sujet et de reconstruire l’histoire de cette branche de la famille !