Les Druesne de Vendegies-au-Bois

Bienvenue sur la page des Druesne de Vendegies-au-Bois, dans le Nord (59). Dans le cadre d’une recherche généalogique de grande ampleur sur la famille Druesne, seront résumées ici les informations rassemblées au sujet de cette branche de Druesne. Si vous disposez d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à me contacter.

Dernière mise à jour : 17 août 2021

On trouve à Vendegies-au-Bois un nombre élevé de branches et de fragments généalogiques de la famille Druesne. N’y apparaît cependant aucune variation orthographique « à consonance noble », comme on aurait pu l’attendre dans cette ville portant le nom d’origine des premiers porteurs du nom « de Ruesnes » ; en effet, il semble que les premiers d’entre eux aient été certains seigneurs de Vendegies (voir p. 7).

Branches principales

La branche Druesne-Fontaine

Vers 1690 naquit à Vendegies-au-Bois un certain Jean François Philippe Druesne, qui épousa Marie Michelle Fontaine, dont il eut une fille du nom de Marie Joseph (1725-1808). C’est à peu près tout ce que l’on sait de la branche Druesne-Fontaine, si ce n’est que la fille de Marie Joseph et de son époux Jean-Baptiste Devred, du nom de Marie Robertine Devred, épousera un certain Ferdinand Druesne, descendant de la branche Druesne-Robace de Vendegies-au-Bois.

Le segment connu de la branche Druesne-Fontaine de Vendegies-au-Bois (en noir) et son lien avec celle des Druesne-Robace du même lieu (en gris).

La branche Druesne-Robace

Cette dernière, la branche Druesne-Robace, est la plus importante du village en termes de nombre d’individus connus. Guillaume Druesne, époux de Michelle Robace, n’eut qu’un fils vers 1688, ce qui ne lui épargna pas une très nombreuse descendance.

Descendance immédiate du couple Druesne-Robace de Vendegies-au-Bois.

La branche Druesne-Lefebvre

La deuxième plus importante branche de Druesne à Vendegies-au-Bois, et troisième de ce bref aperçu, fut fondée par Thomas Joseph Druesne et Marie Joseph Lefebvre : il s’agit donc de la branche Druesne-Lefebvre. Thomas Joseph, né vers 1701 et décédé le 30 janvier 1786, n’eut pas moins de sept enfants, qui lui assurèrent, à lui aussi, une nombreuse descendance.

Descendance directe du couple Druesne-Lefebvre de Vendegies-au-Bois.

La branche Druesne-Pétreville

La branche la plus mystérieuse de Vendegies-au-Bois est cependant la branche Druesne-Pétreville, dont le mariage des fondateurs, Antoine Bernard Druesne et Claudia Pétreville, fut célébré le 22 janvier 1747 à Belfort (Bourgogne-Franche-Comté), à près de 430 km de Vendegies. L’acte du mariage en question, en latin, définit clairement l’origine de l’époux :

Acte de mariage d'Antoine Bernard Druesne et Claudia Pétreville, Belfort, 22 janvier 1747.

A Vendegies-au-Bois, cependant, on ne trouve aucune trace d’Antoine Bernard. Selon l’acte de décès de ce dernier, survenu le 19 août 1769 à Belfort, celui-ci devrait être né vers 1703 ; si un Antoine Bernard Druesne, descendant du couple Druesne-Robace, est bien né en cette commune en cette période, les archives départementales prouvent cependant qu’il a toujours vécu sur place, s’y étant marié et y ayant élevé ses enfants, jusqu’à son décès, le 10 février 1784. On ignore donc tout du passé vendegeois du « voyageur de Belfort ».

Descendance directe d’Antoine Bernard Druesne (né à Vendegies-au-Bois) et Claudia Pétreville, établis à Belfort. Ces informations sont issues de sources secondaires ; les deuxième et troisième enfants présentent en conséquence une incohérence de dates (en rouge) qui n’a pas encore pu être corrigée, les archives de Belfort n’étant pas pourvues d’un système de consultation numérique de qualité.

Les branches Druesne-Wibail et Druesne-Busin

Enfin, deux dernières branches de Druesne trouvent leurs racines à Vendegies-au-Bois : la branche Druesne-Wibail, issue de Simon Druesne (env. 1707-1781) et Marie Angélique Wibail, et la branche Druesne-Busin, issue de Thomas Joseph Busin et Marie Adrienne Druesne. L’ascendance de cette dernière, née vers 1710, étant inconnue, Marie Adrienne est l’unique individu de sa branche.

Descendance directe du couple Druesne-Wibail de Vendegies-au-Bois (en noir). La parenté entre ces derniers et un descendant du couple Druesne-Lefebvre est indiquée en gris.
Descendance simplifiée du couple Busin-Druesne de Vendegies-au-Bois. Une version plus complète (et plus complexe) de cet arbre se trouve sur cette page.
couples "fondateurs"
membres connus

Faits et individus remarquables

Adolphe Magloire Druenne, mort pour la France

Acte de transcription du décès d’Adolphe Magloire Druenne (Mémoire des Hommes).

Le 19 octobre 1916 est mort de ses blessures à l’hôpital d’évacuation n°32 de Bray-sur-Somme (Somme) le maître-pointeur Adolphe Magloire Druenne, du 46ème régiment d’artillerie. Il portait le matricule 01923. Originaire de Neuvilly où il était né le 10 février 1890, il était le fils de Magloire Druenne et Emma Champagne et un descendant de Guillaume Druesne et Michelle Robace. Il habitait au Cateau-Cambrésis, sur le monument aux morts de laquelle commune on trouve son nom (voir la liste des Druesne morts pour la France ici).

Charles Druenne, mort pour la France

En octobre 1918 mourut à Landrecies (Nord) d’une maladie et « victime des événements de guerre » un certain Charles Druenne (ou Druesne), soldat de deuxième classe au premier régiment d’artillerie à pied. Né à Neuvilly le 17 septembre 1868, il était le fils de Victoire Druesne, mère célibataire, elle-même fille de Charles Joseph Druesne (1812-1886) et Victoire Louvet (1817-1873). Tous descendaient de la branche Druesne-Robace de Vendegies-au-Bois.

François Druesne, maire de Poix-du-Nord

A Poix-du-Nord se trouve une « rue François Druesne », ainsi nommée en l’honneur de celui qui fut le maire du village de 1925 à 1929 et de 1934 à 1940.

Communes voisines

Romeries Neuville-en-Avesnois Poix-du-Nord
Beaurain Rose des vents
Solesmes Croix-Caluyau Forest-en-Cambrésis Bousies