Archives de l’auteur Généalogie Druesne

S… Signatures

Il m’est souvent arrivé de réaliser que les signatures de nos ancêtres sont souvent ce qu’il nous reste de plus personnel d’eux. Cachés en bas d’un acte, souvent différentes, parfois sous formes de simples croix d’illettrés… Petit aperçu, bien sommaire, de signatures d’ancêtres.

Signatures-resized

R… Ruesnes

Toujours en train d’essayer de me rattraper dans ce Challenge AZ, voici mon article, très bref, pour la lettre R…

Petit retour, car mieux vaut trop que pas assez, sur l’origine de mon nom de famille. Druenne vient de la contraction de « de Ruesnes« . Ce nom désignait donc, à l’origine, celui qui venait de Ruesnes, un tout petit village perdu entre Maubeuge et Valenciennes, dans le Nord de la France. Parmi les grandes branches de Druenne, Druesne, etc. que j’ai étudiées jusqu’à présent, toutes viennent de la région de Ruesnes. Je ne connais qu’une poignée de Druesne ayant réellement vécu à Ruesnes.

La plupart des Druesne que je connais viennent de Forest-en-Cambrésis, à quelques kilomètres de Ruesnes. Tous, ou presque, sont mes cousins. De Forest ou d’ailleurs, il m’en reste de nombreux à découvrir : mon arbre s’alourdit chaque jour !

EN SAVOIR PLUS

Histoire familiale

Forest-en-Cambrésis

Q… Se poser les bonnes questions

Je reprends ce Challenge AZ là où je l’avais laissé il y a quelques jours suite à une fin d’examens un peu difficile. J’ai donc un peu de retard à rattraper, c’est pourquoi cet article et les suivants seront un peu plus courts que d’habitude.

Aujourd’hui, je voudrais parler de l’art de poser des questions. Collectionner de « simples » noms, lieux et dates rend vite la généalogie lassante, à l’exception cependant des périodes où, comme moi en ce moment, on est sur le point de compléter une génération complète d’ancêtres ! Il est donc important d’apprendre à se poser des questions qui permettent à la fois de trouver des choses intéressantes et d’en savoir un peu plus sur la vie de nos ancêtres.

Je n’ai pas de méthode miracle à proposer pour poser les questions qui mènent aux trésors de la généalogie que nous rêvons tous d’atteindre un jour. J’ai cependant quelques conseils, issus de mon humble expérience personnelle…

  • Les bases. Les questions les plus basiques, qui peuvent déjà permettre de faire de belles découvertes, peuvent tenir en un tableau : quand est né l’individu ? Quel âge avaient ses parents ? Combien avait-il de frères et soeurs ? Est-il né au même endroit que ses parents, ses frères et ses soeurs ? Si non, pourquoi ? Est-ce loin des autres lieux de naissance relevés dans la famille ? Quel était le métier de la personne concernée ? En quoi cela consistait-il ?
  • Personnaliser les questions. Une fois les questions de base posées, s’intéresser plus précisément à l’individu dans sa singularité peut mener à de belles découvertes. Quelles sont les questions éveillées par les « questions de base » dont j’ai parlé plus haut ? Que s’est-il passé dans le village, la région ou le pays de l’individu pendant sa vie ou peu avant ? Cela a-t-il eu une influence sur ce qu’il a vécu ?
  • Varier les questions. Poser une même question peut se faire de bien des manières. Une même question peut être tournée de plusieurs façons, en amenant de ce fait des réponses parfois bien différentes ! Bien des éléments de la vie de nos ancêtres ne pourront se révéler qu’en se posant les bonnes question.
  • Être logique et se servir de tous les indices. De petites choses que nous connaissons peuvent parfois nous mener à de belles découvertes ! Mettre toutes les informations dont nous disposons à profit peut permettre d’aller loin dans la réflexion. À ce sujet, je vous invite à relire la section intitulée « La Lumerette » sur cette page.

Avez-vous d’autres conseils à proposer pour se poser les bonnes questions ?

P… Poulet

Poulet. Titre bien incongru s’il en est. Mais je vous rassure : je ne vais pas vous parler de ces adorables petits animaux à plumes, mais plutôt de Stéphane Poulet, un prêtre du tout début du vingtième siècle qui écrivit en 1905 un gros ouvrage de plusieurs centaines de pages sur l’histoire de son village de Forest-en-Cambrésis. Ce bouquin m’a permis de faire la plus belle découverte de mes recherches. Parce que parfois, en généalogie, on a un coup de chance.

J’avais découvert depuis peu mon ancêtre le plus lointain à ce jour, Simon Druesne. Je cherchais sur Google des informations à son sujet, et au fil de mes recherches, j’ai abouti sur Gallica. Et là, merveille : un résultat est apparu ! Je suis rapidement arrivé sur quelques pages où il était question d’une vieille maison ayant appartenu à ce fameux Simon Druesne. C’est la ferme de la Couronne, dont je parle sur la page des Druesne de Forest.

Je n’en écris pas plus : une Pause s’impose !

O… Origines

Quand j’étais petit, peu de recherches généalogiques sur la famille Druenne (du moins, en ce qui concerne la branche belge) avaient alors été menées. J’ai donc eu la joie de lever moi-même le voile sur les origines de la famille. Une sacrée aventure…

Ce qu’on savait, ce qu’on croyait

Le seul à avoir réalisé quelques recherches était mon grand-père, qui, longtemps avant moi, était parvenu, je ne sais comment, à la conclusion que la famille était originaire de Bretagne. Je pense qu’il se basait pour cela sur le fait qu’il avait sans doute entendu parler de quelques Druenne établis là-bas. Il avait tort : en réalité, les Druenne de Maurage descendent des Druesne de Forest-en-Cambrésis.

L’autre mythe familial était que le nom Druenne venait de la contraction de « de Ruesnes », faisant ainsi de nous, selon une plaisante croyance, des descendants de « nobles ». Bien évidemment, si l’étymologie était correcte, il s’avère que ce nom ne désigne nul autre que celui qui vient de Ruesnes, comme j’en parle ici.

Comment je m’y suis pris

Mes recherches généalogiques peuvent se résumer en deux phases méthodologiques.

  1. La première, bien incertaine et peu méthodique, était celle de la découverte. Ne connaissant pas le fonctionnement de la plupart des outils de généalogie, je faisais mes recherches sur Généanet, sans rencontrer beaucoup de succès car la branche des Druenne de Belgique dont je fais partie n’était, à l’époque, pas encore très étudiée sur Internet. Pendant des années, j’ai donc tourné en rond, collectionnant ici et là des informations, arbres partiels et documents d’archives. Je me contentais de collectionner des noms, sans connaître de détails sur la vie de ces personnes.
  2. La deuxième phase de mes recherches peut être qualifiée de phase de l’efficacité. Le jour où j’ai enfin découvert qu’il était possible de consulter les actes en ligne, et surtout le jour où j’ai compris comment les utiliser a révolutionné par pratique de la généalogie ! En quelques semaines, voire quelques jours, j’ai découvert une bonne série de générations d’ancêtres. Je suis alors arrivé à Jean-Baptiste Druesne, sur qui je suis resté bloqué de nombreux mois : marié à Maurage, il était renseigné comme né à « Forêt ». Or, ce nom est porté par beaucoup de villages… Il m’a fallu l’aide d’un groupe de généalogistes bénévoles pour trouver la commune de Forest-en-Cambrésis, à une cinquantaine de kilomètres de Maurage et près de la commune de Ruesnes. J’ai alors trouvé quelques générations supplémentaires, jusque François Simon Druesne. J’y ai aussi fait une merveilleuse découverte : la ferme de la Couronne (voir ici) ayant appartenu à ce dernier.

Et maintenant ?

À présent, je me sers de tous les outils que je peux trouver pour étoffer mon arbre. Mon objectif est, en quelque sorte, de rassembler en un arbre, ou quelques arbres, l’ensemble des Druesne, Druesnes, Druenne, Druennes, etc. que je peux trouver. Régulièrement, je contacte des contemporains de la famille, en espérant retracer leurs ancêtres et nous trouver un lien de parenté…

À ce jour, j’ai étudié entre 5 et 10 branches de Druesne, établis dans une série de villages voisins de Ruesnes. Toutes perdent leurs traces au XVIIème siècle, ce qui ne les empêche pas d’être parfois liées par des mariages plus tardifs. J’ai pour projet de réaliser sur ce site une page récapitulative des différentes grandes branches connues : patience, c’est du boulot !

N… Noms numériques

La numérisation et la mise en ligne de photos anciennes – ou moins anciennes – pose souvent la question de la meilleure manière de conserver les noms des personnes identifiées. Quand en plus les photos sont très nombreuses, le travail est d’autant plus fastidieux… Car si le/la généalogiste familial(e) sait identifier les différents ancêtres, ce n’est certainement pas le cas de toute la famille ! Alors comment faire ?

Je suis désolé si je vous déçois : je n’ai pas d’option-miracle. Au contraire : je suis encore en recherche. Voici quelques options que j’ai envisagées :

  • Pour les photos papier : C’est, dirai-je, le minimum. C’est le moins difficile, et, dans la mesure où les archives familiales sont en sécurité, c’est une option très durable. Mais bien entendu, la consultation n’est pas évidente, encore moins lorsqu’il s’agit de trouver les photos de l’une ou l’autre personne.
    • Pour les photos où peu de personnes sont représentées, une simple description au verso peut suffire. Malheureusement, cette option devient beaucoup plus difficile lorsque beaucoup de gens sont représentés sur les photos, ou lorsque les personnes ne sont pas suffisamment alignées pour qu’une simple description suffise. En plus, si on place la photo dans un album, il faut recopier toutes les légendes dans l’album puisque tous les versos des photos se trouvent inévitablement cachés.
    • Si la photo est dans un album, on peut dessiner rapidement à côté de celle-ci une ombre des différentes personnes présentes sur la photo, que l’on numérote avant de faire une liste avec des noms. C’est efficace, mais fastidieux quand il y a beaucoup de personnes sur la photo.
  • Pour les photos numériques : Incontestablement, la version numérisée des photos anciennes permet un classement (relativement) facile, une multiplication à l’infini, et bien entendu un partage et une consultation facilités. C’est surtout ici que la question de la meilleure technique de conservation se pose :
    • L’option la plus utilisée est celle de l’identification par métadonnées Picasa. C’est en bonne partie automatisé, certes, mais tellement fragile ! Il m’est déjà arrivé à plusieurs reprises de perdre des heures et des heures de travail à cause de la perte ou de la modification accidentelle d’une structure de dossiers ou des fameux fichiers « picasa.ini », qui contiennent toutes les informations que l’on encode au sujet de nos photos sur Picasa.
    • Il y a bien sûr la possibilité de la mise en ligne des photos sur Facebook, qui permet aussi une identification de visages. Mais en ce qui concerne les visages identifiés de personnes qui ne sont pas sur Facebook (bref, tous les ancêtres !), aucun moyen de retrouver facilement toutes les photos d’une personne. En plus, des questions de confidentialité se posent sans cesse.
    • Enfin, il est toujours possible – mais très laborieux, tant au moment de l’identification qu’au moment de la consultation – de tenir un fichier Excel croisant une colonne par photo et une ligne par personne. C’est un système plus « solide » que celui des métadonnées, mais bien plus lent et peu efficace.

Tant que je n’ai pas trouvé de meilleur système d’identification que les métadonnées Picasa, je conserverai ce système. Avec toujours la peur de perdre les photos en question, hélas… Si vous avez une idée, une proposition, n’hésitez pas !

M… Mémoire familiale

La mémoire familiale est sans nul doute ce que nous, généalogistes, ayons de plus précieux. La reconstitution de la mémoire familiale perdue n’est-elle pas l’objectif et la nature de la généalogie ? Simplifions alors la tâche de nos successeurs en consignant précieusement la mémoire familiale. Il ne s’agit pas de tout garder… Mais de bien garder.

Que garder ?

Les dessins des enfants, les plus belles photos, des lettres,… Les possibilités sont nombreuses. L’important est qu’en tombant sur chacun de ces morceaux d’histoire, le généalogiste du 22ème siècle puisse comprendre, si pas tous les détails et les origines de ce qu’il tient entre ses mains, au moins situer les éléments principaux du contexte. Bref : une jolie photo parlera mieux qu’un ticket de cinéma sans autre inscription qu’une date.

Dans quelle mesure ?

Multiplier les archives, c’est multiplier les chances qu’elles soient éliminées par facilité ou par manque de place lors d’un éventuel futur déménagement. Il importe de garder un volume d’archives gérable et qui reste, autant que possible, mis en valeur : une caisse abîmée et poussiéreuse dans un grenier risque beaucoup plus de se retrouver à la poubelle qu’une jolie bibliothèque bien entretenue ! Ainsi, un tri est nécessaire. Nul besoin de conserver une photo floue, pas plus qu’un paysage qui n’évoquera rien pour nos descendants.

Sur quel support ?

Multiplier les supports, c’est multiplier les chances de conserver les documents en cas d’accident. Scanner les photos et autres documents permettra de les consulter plus rapidement, de les classer de manière intelligente et de les démultiplier à l’infini ; à l’inverse, imprimer les plus jolies photos récentes permettra d’en garder une trace en cas de perte de données informatiques.

Écrire

Enfin, le plus important à mes yeux, et le plus précieux pour nos successeurs, ce sont les traces écrites que nous laisserons. Écrivons, racontons, laissons des traces de ce que nous vivons dans notre famille ! Racontons les bêtises des enfants, les réunions de famille mémorables, la manière dont nous vivons et la société que nous voyons autour de nous : ces histoires seront des perles dans le futur !

Longue vie à la mémoire familiale !

L… Lettres

Jusqu’il y a quelques jours, je pensais écrire encore une fois sur la fameuse lettre d’amour d’un de mes ancêtres à sa future épouse. Puis, j’ai réalisé qu’il y a en fait bien d’autres lettres dans les archives familiales, qui méritent tout autant d’attention que celle-là malgré leur moins grande ancienneté. Petit tour de l’archiviste.

LES LETTRES DE MARCEL HECQ

Peut-être les plus wallons d’entre mes lecteurs connaissent-ils Marcel Hecq (1903-1950). Il s’agit d’un poète de la première moitié du vingtième siècle qui fut, sans doute depuis l’école primaire, un ami de mon arrière-grand-père Désiré Druenne. Il a principalement écrit en wallon. Sont restées dans les archives familiales un joli paquet de lettres écrites de sa main entre 1919 et 1921, soit au cours de ses études à l’école normale de Mons. Il y raconte sa vie quotidienne et y demande des nouvelles de son ami Désiré qui, manifestement, ne lui écrivait pas autant qu’attendu. Parfois, Marcel joint à ses lettres l’un ou l’autre poème, de lui ou de son ami Lucien Dufrasne, poète, auteur et musicien du Borinage. Les lettres parlent de famille, d’école, d’histoires, de randonnées en nature et, parfois, d’amour. Le ton est parfois tranquille, parfois colérique, parfois poétique ou encore triste. Une lecture passionnante !

DR008.002.06a-resized

LA LETTRE EN ANGLAIS

J’ai retrouvé quelque part une lettre datée du 16 mai 1925 et écrite à La Louvière. Rédigée en anglais, la signature en est presque illisible : G. Grimme, ou un nom semblable. Qui était cet homme ? Qui était cette « Dear Mademoiselle » à qui il s’adresse si poliment, s’enquérant de son absence à « la leçon de jeudi » ? Difficile à dire. Il est possible que la lettre ait été adressée à mon arrière-grand-mère, Anna Briquet, à cette époque encore célibataire. Peut-être un prétendant ? Pourquoi en anglais ?

LES LETTRES DE VOEUX

De nombreuses lettres de vœux, dont les auteurs sont variés, se sont accumulées avec les années dans les archives familiales : l’une, écrite à l’occasion du nouvel an 1913, est signée de la main de Denise Somville, dont il me faut encore découvrir l’identité. Une autre, de 1909, est écrite par Ida Conreur, une lointaine cousine. Une troisième vient d’André Wanty, futur directeur de l’entreprise de travaux publics éponyme, mais de 1949 cette fois. Le même avait déjà écrit en 1941 et en 1944 à mon grand-père et ses parents Désiré Druenne et Anna Briquet.

De toutes ces lettres, les plus attendrissantes sont certainement celles écrites le premier jour de l’an 1912 et 1913 par mon arrière-grand-mère Anna Briquet. Voici une retranscription de la version 1912, alors qu’elle était âgée de 7 ans :

Cher Papa, chère Maman,

Recevez en ce jour les meilleurs souhaits que je forme pour votre bonheur.

Cher Papa, sois heureux, toi qui travailles pour moi depuis le matin jusqu’au soir.

Sois heureuse, chère Maman, toi qui ne songes qu’à ta petite fille, toi qui pleures quand elle est triste et qui se réjouis de sa joie.

Je vous promets d’être toujours bien sage et de ne jamais vous faire de peine.

Bonne année et bonne santé et mille baisers.

De votre enfant qui vous chérit,

Anna

Lobbes, le 1er janvier 1912

Je possède encore d’autres lettres, mais j’en garde pour d’autres articles. D’ici-là, bonne lecture avec le Challenge AZ !

K… Kaléidoscope

Pour cette lettre « K » du #ChallengeAZ 2016, il n’y avait pas des tas de mots possibles. Avant de commencer, je vois que je suis loin d’être le seul à avoir choisi le mot « kaléidoscope » : Lulu Sorcière en parle sur son blog, ainsi que Sébastien. Mais peu importe ! Les contenus peuvent, eux, être variés autant qu’il y a de blogs.

Pour ma part, n’ayant pas beaucoup de temps en cette période d’examens (si si !), j’ai pensé à vous proposer tout simplement, à l’image d’un kaléidoscope, de relire d’anciens articles de ce blog rédigés à l’occasion du Challenge AZ, que vous auriez éventuellement manqués depuis le début du mois de juin :

Tant que vous y êtes, vous liriez bien quelques autres articles de ce blog ? Jetez un coup d’œil, ils sont tous présentés ici !

Bonne lecture !

J… Journal de recherches

Je suppose qu’il vous est aussi déjà arrivé, à vous qui faites des recherches généalogiques mais aussi à tous ceux qui ont déjà fait des recherches dans un tout autre domaine, de brasser tant et tant d’informations, de pages Web et de documents en tout genre, qu’on finit par dévier de son objet de recherche initial pour résoudre une autre question non moins passionnante que l’originale. C’est bien naturel… Mais souvent pas très efficace. Comment faire pour éviter ce genre de pertes de temps ? Je ne sais pas, moi… Pourquoi pas un journal de recherches ?

Quel contenu ?

Tenir un journal de recherches n’est pas bien compliqué et ne demande pas grand-chose, si ce n’est de se tenir à consigner précisément l’avancement de ses travaux. Seront toujours intéressants à noter :

  • La date de la recherche, qui permettra éventuellement de retrouver plus facilement une page Web consultée au moyen de l’historique de votre navigateur ;
  • L’objectif initial, assez précis pour qu’il soit possible de s’en souvenir précisément en relisant le journal plus tard ;
  • Vos principales découvertes, quelques conclusions, et/ou la référence de l’endroit où vous notez plus précisément les résultats (si vous ne le faites pas dans le carnet-même) ;
  • Les éventuelles questions qui se posent au cours de la recherche, les nouvelles idées qui ont surgi ;
  • Les sujets à approfondir, sur lesquels il vous faudra revenir plus tard.

Avec ces différents éléments, il vous sera plus facile de retrouver les informations que vous trouvez au cours de vos recherches. Ce journal deviendra pour vous le centre d’informations qu’il vous manquait !

Quel support ?

Tout dépend de vos préférences. Il peut s’agir d’un carnet classique, d’un classeur, d’un outil informatique prévu à cet effet ou encore d’un document Word. Il importe, de toute façon, que le support de votre choix soit bien organisé, de manière à ce qu’il soit facile pour vous d’y retrouver une information !

  • Le carnet est facile à emporter partout et n’a pas besoin de batterie pour fonctionner, mais il se perd et l’information n’est pas facile à y retrouver, d’autant plus lorsque, faute de place, les renvois se multiplient entre les pages et lorsque vous y insérez de nombreuses feuilles de papier ;
  • Le classeur permet d’intercaler facilement de nouvelles pages lorsque vous manquez de place, mais il prend beaucoup de place et s’alourdit rapidement ;
  • Le document Word pose le problème de nécessiter un ordinateur pour être lu et modifié. Il risque toujours d’être perdu, sauf bien entendu si vous utilisez Google Drive, Dropbox ou un autre espace de stockage en ligne. Il permet de retrouver facilement une information en y faisant une recherche par mots-clés ;
  • Les outils en ligne sont, à mon goût, une option extrêmement pratique. Ils sont faciles d’utilisation, souvent compatibles et synchronisés avec les différentes surfaces (ordinateur, tablette, téléphone), facilitent l’enregistrement de pages Web et le partage avec d’autres personnes. Parmi eux…
    • Evernote propose un classement des informations par notes, classées par blocs-notes et avec d’éventuelles étiquettes fonctionnant comme des mots-clés. Le service permet d’enregistrer des pages Web entières en l’état, des liens URL, ou toute autre information intéressante.
    • OneNote est l’outil de prise de notes de la suite Office (qui fait aussi Microsoft Word, Excel, etc.). Il s’agit d’un outil intéressant, utile et proposant les mêmes fonctionnalités qu’Evernote, en intégrant un bouton d’envoi par mail rapide d’une note. La structure du classement des notes est toutefois différente, proposant plutôt des intercalaires que des étiquettes, par exemple.
    • Google Keep n’a pas la même utilité que les deux outils précédents. Il s’agit, ici, d’élaborer des listes et de noter de petites choses à ne pas oublier, plutôt à l’image d’un mur de Post-It. L’application permet aussi d’enregistrer des URL en un clic, des images ou encore des enregistrements audio.

Bien entendu, de nombreuses autres options sont disponibles : faites appel à votre créativité, et laissez parler vos préférences. Pour ma part, je me sers de plusieurs outils de manière parallèle, selon l’information à classer.

Et vous, quels outils préférez-vous ? Des conseils à donner, à partager ?

Bonnes recherches !

EDIT : En terminant cet article, je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir réalisé aujourd’hui un article sur les journaux de recherche. Je vous invite à lire l’article de Brigitte sur le sujet et celui de Dominique – les deux sont très intéressants !